Suivi médical.

Suivi médical.

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Première poussée : Septembre 2000
* Deuxième poussée : Décembre 2001
* Arrêt du lait de vache : Décembre 2001
* Troisième poussée (après gavage de crème chantilly) : Juillet 2007
* Diagnostique : Juillet 2007
* Suivi du régime Seignalet strict : Juillet 2007
* Depuis : Et bien, rien. Même pas le quart du début d'un fourmillement. Ah si ! Ma main gauche m'a grattouillé début 2013.

jeudi 23 septembre 2010

la sclérose n'est pas une fatalité !

Depuis que je tiens ce journal qui n'a rien de quotidien, je regarde un peu sur le net les autres blogs pour lire ce qui s'y écrit. Et bien c'est pas brillant ! Je n'en ai trouvé aucun pour le moment qui traite la sclérose en plaques avec raison. Ce n'est qu'un ramassis de déprime, de fatalisme, de désespoir et je passe sur l'effet martyre du christ de quelques uns. A croire que certains attendent la béatification et que Saint Sébastien à coté de leur calvaire n'était qu'une chochote qui pleurait sa mère parce qu'il avait une épine dans le pied.

Et bien non, la sclérose n'est pas une fatalité et si je suis conscient que les handicaps de certains sont flagrants, il ne faut jamais oublier que l'on est vivant et que tant que c'est la cas, il faut passer sa vie à aimer, à rire, à profiter de la vie et de la présence de nos proches.

Je mesure très bien la chance que j'ai mais je fais tout pour, je me tape ce foutu régime, et je sais très bien que demain matin, tout ce que j'aime faire peut disparaître en un éclair. Mais n'est-ce pas le cas pour chacun de nous ? Sclérose ou pas, personne n'est à l'abri d'un accident cardio-vasculaire, d'un chauffard, ou d'une mauvaise chute. Alors ?

Alors j'ai pris la décision de vivre comme si j'allai mourir demain, parfois même comme si demain n'existait pas et cela bien avant qu'un toubib en blouse blanche vienne me voir avec une tête à faire peur pour m'annoncer que j'avais la sclérose en plaques ce à quoi j'ai répondu un "ok" tellement nonchalant et flegmatique qu'il a cru que je ne réalisais pas les conséquences de cette maladie. Il sont cons parfois les toubibs, il s'attendait tellement à me voir fondre en larmes que je lui ai enlevé son plaisir, il était peut-être sadique après tout.

Bref, ce n'est pas facile mais je vous assure que cela change la vie.


Il faut bien savoir accepter la mort pour savoir bien vivre.

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