Suivi médical.

Suivi médical.

*
Première poussée : Septembre 2000
* Deuxième poussée : Décembre 2001
* Arrêt du lait de vache : Décembre 2001
* Troisième poussée (après gavage de crème chantilly) : Juillet 2007
* Diagnostique : Juillet 2007
* Suivi du régime Seignalet strict : Juillet 2007
* Depuis : Et bien, rien. Même pas le quart du début d'un fourmillement. Ah si ! Ma main gauche m'a grattouillé début 2013.

mercredi 16 novembre 2011

On n'est jamais content !

Ce doit être une caractéristique humaine. En y réfléchissant, c'est peut-être même à cause de cela que l'homme a trouvé comment faire du feu, comment traire une vache ou comment se déplacer sur l'ensemble de la Terre. Les grandes migrations, du néolithique jusqu'à aujourd'hui ont toujours la même origine : C'est sûrement mieux ailleurs !

Donc on se plaint, on n'est pas content de ce que l'on a et on se demande toujours pourquoi le voisin a une plus grande voiture, ou plus grande maison, ou plus grande télé mais jamais pourquoi il a de plus grandes oreilles !

La nature nombriliste de l'homme le fait se focaliser sur ses propres problèmes et lorsqu'il regarde autour de lui, il n'y voit que le mieux, comme si on ne voyait que la poussière d'or dans un tas de fumier et que même si on est déjà en argent, on se demande :

- L'argent c'est bien mais pourquoi je suis pas en or ?

Et donc on va aller gueuler sur le fermier pour être en or !

Je suis d'accord que c'est toujours difficile de perdre des acquis sociaux, un certain confort ou une manière de vivre mais il ne faut quand même pas abuser. Personnellement je suis très content de ce que j'ai. Je crois bien que même si je grognais quelques fois par le passé ou que je grogne encore parfois, j'ai toujours été content de ce que j'avais.

Quand je regarde autour de moi, je ne vois que des gens se plaindre, de ceci ou de cela, de la vie chère (ce qui dans l'idée même est débile car chère par rapport à quoi ? Au passé ? On est bien d'accord en 1960 le litre de lait coûtait 50cts... de francs) ou des crottes de chien sur les trottoirs. Et puis quand je regarde plus loin, je vois encore les gens se plaindre du chômage et de leur condition de travail. Plus loin, c'est des condamnations à mort et de la lapidation des femmes infidèles. Toujours plus loin c'est du travail des enfants ou de l'esclavage sexuel. Et le plus loin que je puisse voir, c'est une femme d'une maigreur inhumaine portant dans ses bras un enfant de quatre ans de trois kilos avec une tête énorme qui se plaint qu'elle n'a qu'une poignée de riz à lui donner chaque jour et qu'eux deux n'espèrent vivre que jusqu'à demain.

Alors je crois que c'est facile de se plaindre de sa vie lorsque l'on vit dans un pays riche, où tout le monde a une télé, un téléphone portable et du pain sur la table et où la personne la plus pauvre serait un prince dans un autre pays un peu plus loin.

L'important dans la vie c'est d'être pas mort ! Et on a trop souvent tendance à l'oublier.

mardi 15 novembre 2011

J'ai des savates de compèt !

Primo, une précision s'impose. Ici, sur mon île tropicale sous les cocotiers, il n'y a pas de tongs, de flip flop ou autres noms exotiques, il n'y a que des savates pout tout ce qui se porte sur les pieds avec des sangles qui se rejoignent entre le gros orteil et le suivant.

Arrivé depuis peu, l'été austral commençant à se faire sentir, j'ai donc acheté des savates et quelles savates !

Fabrication africaine, intérieur cuir, ABS (Anti Blocking Savate) et une déco en sky sur le dessus. Et depuis, je vole, je virevole entre les pierres et les cahots, je vais partout, sur les chemins et sur la route, rien ne m'arrête !

Parce que j'ai des savates de compèt !

Je ne sais pas pourquoi j'utilise une métaphore automobile pour en parler quoique j'ai bien ma petite idée sur le sujet.

En effet lorsque je les ai achetées, quelle ne fut pas ma surprise en regardant la semelle ! Un vrai bonheur ! L'art de la récup à l'africaine ! J'ai des savates équipées Pirelli ! Même Alonso, Vettel ou Hamilton n'en n'ont pas !

Dans un endroit où la voiture est reine, la mienne est en ruines mais j'ai des savates de compèt !


dimanche 13 novembre 2011

Quel dimanche !

Quand le réveil a sonné ce matin. Je me suis dit :

Flûte alors ! C'est quand même dimanche ! Quelle grande idée d'avoir mis mon réveil à 5h45 ! C'est décidé, je me lève pas !

Quinze minutes plus tard, le cacao des enfants était prêt, le café coulé et je m'apprêtait à faire des œufs aux plat. Bien sûr une pensée d'envergure atomique m'avait fait changé d'avis.

Dans un éclair de lucidité, j'ai imaginé mon aîné, pleurant, criant, hurlant et étant impossible toute la journée car je ne l'avais pas amené à son premier tournois de handball.

Ce que je ne savais pas c'est qu'au moment de partir j'allais décider d'y aller aussi. J'ai donc traversé l'île en diagonal par une route de montagne digne d'un grand huit en suivant le bus qui conduisait mon fils vers les terrains herbeux de Saint-André.

La ville du nom de l'attaché de com de JC nous a porté chance car si la météo avait annoncé de la pluie, nous avons eu une canicule. Les organisateurs étaient tellement désabusés que les deux arbres aux feuilles clairsemées et la malheureuse tente de jardin furent rapidement pris d'assaut si bien que la pause de midi fut rallongée pour éviter que les apprentis handballeurs grillent sur pieds.

J'ai donc regardé jouer des enfants à la balle toute la journée, je suis revenu chez moi cramé dans les deux sens du terme mais j'ai passé un bon dimanche ! Comme quoi parfois les décisions de dernière minute peuvent avoir du bon !

Je me suis même demandé un instant si je n'allais pas reprendre une licence et l'idée des footings, des courbatures et des blessures à venir eurent raison de mon engouement. Chacun son tour, dorénavant je reste au bord du terrain mais la prochaine fois j'emmène un parasol !

vendredi 11 novembre 2011

On est le 11/11/11, il est 11h et je viens de me lever !

Des années que je n'ai pas dormi aussi tard.

Pourquoi je parle de mes heures de réveil alors que probablement vous en avez rien à cirer ? Pour la bonne raison que nous avons été invités à manger chez une amie hier soir.

Les indications directionnelles étaient simples.

- Bon alors pour venir chez moi, tu prends cette route, tu tournes à la pharmacie, tu montes, tu montes, tu montes, tu tournes à droite, tu cherches un panneau "centre équestre" et tu montes, tu montes, tu montes, quand tu vois des poubelles, c'est là !
- Mais t'habites où ? Au paradis ?
- Non, juste avant. Vous venez vers 20h. Et sinon, j'ai pensé à faire une raclette, c'est bon pour ton régime ?
- Euh... C'est mieux qu'une fondue, il me reste les patates et la charcuterie, deux sur trois c'est pas mal. Mais t'inquiète pas, je vais pas mourir de faim ! (ça c'était vite dit !)

Et alors nous sommes montés, longtemps, très longtemps, avons cherché le panneau, l'avons trouvé et sommes remonté pendant encore plus longtemps. La fraîcheur commençait à envahir la voiture, des cristaux de glace papillonnaient dans les phares et au moment où je pensais que je n'avais pas emmené mes pneus neige ou au moins des chaînes, les ombres dans la nuit se sont mises à jouer à faire les ours.

Au bout de vingt-cinq minutes de montée, ma douce s'interrogeait sur notre destination.

- Elle a des voisins ? Il arrive que des gens viennent chez elle ? Parce que sinon pour être tranquille, ya la Sibérie... Même le facteur, il doit pas venir. Elle doit recevoir le courrier deux fois par an quand une caravane de chameaux ou un promeneur égaré passe dans le coin !

Bref !

19h50 : Nous avons les poubelles en vue. Nous avons fini par vaincre la route. Heureux comme tout, la soirée commence. On discute, des gens arrivent, on rediscutent, des gens arrivent avec des enfants qui disparaissent aussitôt, on rediscutent des guitares sortent et se mettent à jouer. La maîtresse de maison voltige entre guitare, kayamb et autres percussions.

23h00 : Les grands et les petits sont affamés, les petits mangent, les guitares jouent encore. Les grands commencent à piquer des patates en douce.

00h00 : Mon cadet essaie de s'endormir sur le canapé, les guitares le dérangent, elles se mettent à jouer un air hongrois, il ronfle.

2h00 : Un groupe dissident commence à se former parmi ceux qui ont faim et ils ou plutôt on, car j'en étais, décide d'installer un appareil à raclette dans la cuisine et de se jeter sur la nourriture. Le plan échoue lamentablement lorsque nous sommes découverts, alors on chipe des patates et quelques feuilles de salade.

3h30 : Après des multiples péripéties, nous nous installons à table sur laquelle une corne d'abondance a déposé de quoi nourrir Obélix après une semaine de jeûne. Le silence s'installa, uniquement brisé de loin en loin par le crépitement du fromage fondu.

- Ca va tu as assez mangé ?
- C'était parfait !
Le "fait" ne serait jamais sorti si je n'avais pas réprimé le rôt de contentement qui voulait prendre sa place.

Ensuite les enfants nous ont fait un défilé de costumes. Le problème c'est que mon amie à une fille et donc des costumes de fille, que les autres enfants étaient trois filles. J'ai donc vu mon aîné passer tantôt en sorcière, tantôt en fée, en princesse et même en Blanche-Neige.

4h15 Il est temps de partir. Les enfants dormaient dans la voiture, ma tendre et chère somnolait et j'ai pu contempler paisiblement le passage de l'aurore à l'aube en roulant à 60 avec ma charrette. Couchés les enfants, couchés les parents. Il fait jour et ce sera une belle journée.

Moralité : soirée raclette, soirée chouette !

jeudi 10 novembre 2011

Les gens d'ici.

Sont bizarres !

Les gens d'ici ont tous des voitures, on se demande presque pourquoi il y a des bus puisque tout le monde a sa Peugeot. Quatre membres de la famille de plus de 18 ans, c'est quatre voitures devant la maison. Il faut dire que pour la marche à pieds, il faut avoir le temps et de bonnes jambes et pour le vélo, il faut être suicidaire et dopé.

Les gens d'ici sont très polis et très aimables. Ils s'embrassent ou se serrent la main à chaque fois qu'ils se voient et disent bonjour quand ils rentrent quelque part. Hier à la poste il y avait au moins quatre-vingt personnes dans cent mètres carré et tout le monde répond à chaque nouvel entrant ou au moins hoche la tête, ce qui crée un joyeux foutoir !

Les gens d'ici n'ont qu'une idée très vague de la géographie européenne.
- Quelle langue vous parlez ?
- Le hongrois.
- Ah le hongrois... J'ai toujours voulu visiter les pays scandinaves.
- ...
- C'est comment là-bas ?
- Plat...

Les gens d'ici sont lents. Ils marchent doucement, conduisent doucement, cuisinent doucement, mangent doucement, mais ils chantent quand ils parlent...

les gens d'ici sont pleins de couleurs. Du tout blanc au tout noir avec sur le dos toutes les couleurs de l'arc-en-ciel et en plus les hommes ne portent pas de cravates !

Les gens d'ici sont des gens sympathiques.

Les gens d'ici ne me regardent pas bizarrement lorsque je leur dit que j'ai une sclérose en plaques...

mercredi 9 novembre 2011

L'administration est un fléau... national ? européen ? mondial ? galactique ?

J'ai changé de pays, de climat, de continent et même d'hémisphère mais il y a des choses d'immuables : la bêtise humaine et l'administration.

Il est vrai que le plus souvent les deux se confondent. Je ne dis pas que les fonctionnaires sont bêtes mais l'administration est en elle-même idiote et donc demande à ses préposés de faire des actes relevant d'une haute stupidité.

Les normes européennes affirment, pour promouvoir la libre circulation des personnes, que l'on peut travailler dans un pays, puis dans un autre et toucher les indemnités sur la totalité du temps cumulé en cas de perte d'emploi. Dans l'idée, c'est super, dans la réalisation un peu moins.

Pour ce faire, on a mis au point un document, le U1 (anciennement nommé le E301) identique dans tous les pays pour récapituler la durée du travail et les cotisations versées. C'est un document bien fait d'une extrême simplicité, qu'un enfant de 6 ans arriverait à comprendre.

Le seule problème c'est que ce fameux document est généré par un logiciel informatique propre à chaque pays qui reprend la législation du dit pays. Pour simplifier, il existe des cases sur l'U1 qui n'existe pas la norme du pays. Donc le logiciel coche une autre case, en général la case "autre". (nb : ce sera le seul instant logique de ce billet, savourez-le !)

Là où ça se complique c'est lorsque cette case devient importante dans le pays d'accueil et qu'on nous dit :

- Monsieur, cette case n'est pas cochée, je ne peux rien pour vous...
- Et qu'est-ce que je peux faire ?
- Et bien, je sais pas, revenez demain !

En fait c'est le jeu du téléphone arabe grandeur nature avec des vrais gens, une information A se transforme lentement en B sous l'impact des logiciels administratifs.

Un ordinateur est la chose la plus stupide au monde, elle fait ce qu'on lui dit de faire mais lorsque les personnes qui lui disent de faire quelque chose sont stupides, on ne peut pas arriver à un résultat correct. Ce ne sont pas des maths, "moins" par "moins" ne donnera jamais "plus".

Si l'on rajoute à cela que même avec des documents complémentaires montrant que cette foutue case aurait dû être cochée mais qu'il y a eu un bug, les préposés ont des règles simples, la machine à dit non, donc c'est non car la machine à toujours raison.

Néanmoins, parfois, comme on trouve une perle dans un tas de fumier, de l'obscurité jaillit et lumière, et cette lumière s'appelle Mme Payet qui ne pouvant accepter la traduction que l'on avait faite d'un document, a passé trois heures à placer chaque mot de ce courrier dans google traduction pour s'assurer de la véracité de nos allégations. Incroyable mais vrai ! Parfois, l'homme surpasse la machine mais on a l'impression de nager en plein délire camusien, dans un océan d'absurde !

Après tant d'efforts et devant l'ampleur du désastre, c'est décidé, je me porte candidat volontaire et bénévole pour la première mission de colonisation marsienne !

Avec un peu de chance ils me prendront dans l'administration...

mardi 8 novembre 2011

Huguette à bord

La grande mode aujourd'hui parmi les automobilistes est de coller à l'arrière de leur véhicule le prénom de leurs enfants suivi de la mention "à bord".

Après m'être interrogé quelque peu sur ce phénomène, car personnellement j'en ai rien à secouer de savoir si dans la voiture que je suis, se trouve une Caroline, un Matéo, une Thérèse, un labrador ou une plante verte, j'ai découvert que ces chers parents croient bien faire et pensent augmenter l'attention des autres voitures en leur disant "Doucement les gens, ya des marmots assis derrière !"

Sauf que lors que l'on y regarde de plus près, c'est tout l'inverse qui se produit. En effet, dans le temps il y avait un triangle rouge avec un bébé joufflu à l'intérieur pour jouer le même rôle, et comme il reprenait la signalétique de la route, il fonctionnait très bien, mais aujourd'hui, en nous imposant le prénom de leur progéniture, les parents les mettent en grand danger.

Voyons les cas :

1. Un couple de jeune mariés qui cherchent un prénom pour leur premier enfant, ils lisent, ils discutent, le chauffeur réfléchit, rigole, et tout le monde à l'hosto.

2. "Tu as vu le prénom ?
- Non, c'était quoi ?
-Et bien regarde !"
J'accélère, l'autre freine, pinpon, pinpon, pinpon

3. Les prénoms rares et anciens sont à prescrire, tout comme les prénoms d'origine étrangère, car ils gênent la lecture ou provoquent des crises de rire préjudiciables au volant. Clafoutis, Pervenche, Roméo, Cunégonde, Aldebert, Gyögyi, Choekyi ou Vojislav sont à oublier.

Cette petite liste n'est pas exhaustive et je suis sûr qu'en y réfléchissant vous en trouverez d'autres et que ceux qui ont déjà collé leur autocollant vont aller de ce pas l'enlever.

En ce qui me concerne, et comme je comprends toujours pas pourquoi il faudrait faire plus attention s'il y a des enfants dans la voiture, j'ai moi aussi collé un autocollant avec dessus, "Huguette à bord." Et Huguette, c'est ma mémé, elle a 93 ans et tous les dimanche je l'emmène au cinéma...


lundi 7 novembre 2011

Foutu de sort !

Le problème dans les changements de vie, c'est que le moindre événement négatif prend une ampleur démesurée, genre signe du destin que c'était le bon choix, et que le sort en profite pour se rappeler à votre bon souvenir.

Nous étions donc arrivés, avions pris nos quartiers et commencions à effectuer le pèlerinage des administrations dans notre Golf 3 sans age.

Et paff !

Un pseudo embouteillage, une voiture qui freine, moi qui freine en retard et collision ! Je ne suis d'ailleurs pas sûr et certain d'avoir freiner. A vrai dire je ne m'en souviens plus, c'est l'avantage d'avoir des trous dans le cerveau, on ne se souvient que de ce que l'on veut. Bref, une voiture emboutie, un radiateur percé et plus de peur que de mal.

Deux jours plus tard, en attendant que je change le radiateur et redresse un peu la tôle froissée, je prend la voiture de ma mère une vectra dont se servit Jules César pour traverser le Rubicon et qui déjà perdait un liquide étrange, couleur marron sale et assez épais. Une grosse côte (10km à 9% de moyenne) pour monter à la maison, le thermomètre moteur qui monte à 110° et le même liquide qui s'échappe du capot pour se déposer sur le pare-brise.

Arrêt d'urgence sur la voie éponyme.

Le joint de culasse.

Pas de chance avec les voitures mais au moins maintenant je me suis mis à la mécanique !

Dans l'absolu, tout est relatif. Je suis sous le soleil, dans une île tropicale, avec vue sur la mer, des fleurs étranges et des fruits aux couleurs chatoyantes, ou le contraire, donc même en panne, même avec la scoumoune de François Perrin dans La Chèvre, même au bord du chaos, et bien la misère est quand même moins pénible au soleil.

jeudi 10 mars 2011

Pourquoi je n'irai plus ?

Ben oui, je n'irai plus voir la mer au clair de lune par une nuit de janvier, je n'irai plus boire une dernière bière à quatre heures du matin dans un boui boui paumé éclairé au néon, je n'irai plus chasser l'ours avec un lance-pierres, je n'irai plus faire du base jumping depuis le toit d'un bus ni descendre les escaliers de la tour Eiffel en skate board, non je n'irai plus...

Tout comme je n'irai plus voir les autres sites de sclérose en plaqués. Ces derniers temps, je me suis rendu compte que j'avais beaucoup de chance car la maladie me laissait tranquillement m'occuper de mes pénates mais je comme je visitais régulièrement d'autres sites ou forums dans lesquels les sclérose en plaqués abordaient leur vie, j'ai commencé à focaliser sur mes propres symptômes, et à force de me regarder le nombril, j'ai bien cru que je faisais une poussée. Finalement c'était une fausse alerte ou alors une dose massive d'anti-oxydants via quelques litres de thé vert a réussi à enrayer le processus.

Du coup je campe sur mes positions de base, je ne suis pas malade et je trouve que le coté communautariste maladif est assez malsain (pour moi en tout cas) même si prône toujours la domination future des Homo Sapiens Sépiens. Chacun voit midi à sa porte et chez moi midi sonne en montant les escaliers quatre à quatre pour partir préparer mes valises pour partir en week end, en arrivant essouflé au sommet et en regrettant amèrement non pas la sclérose qui me laisse monter mais les dizaines de clopes que je fume quotidiennement en association avec une pratique sportive plus que minimale (sauter comme une puce pendant 90 minutes en concert ça compte ?)

 Du coup, ami(e)s sclérose en plaqués, je vous salue bien, venez quand vous voulez lire mes imbécilités mais je n'irai plus lire les vôtres, ça me rend malade.

mercredi 9 mars 2011

C'est fini !

A toutes les femmes qui liront ce message, la journée internationale de la femme est finie, il faut se remettre au boulot, enchaîner huit heures de boulot, aller chercher les enfants à l'école, faire quatre courses, puis faire un brin de ménage, de lavage, préparer à manger, donner le bain aux enfants, les coucher, faire la vaisselle et repasser un petit coup avant d'aller au lit pendant que monsieur passera tout ce temps là à se demander où a pu bien disparaître la télécommande car il ne veut pas rater la ligue des champions...

Je n'aime pas la journée de la femme, c'est la journée la plus misogyne qui existe, c'est comme offrir un violon à un manchot, c'est irrespectueux et dégradant, c'est leur faire comprendre que justement elles ne sont pas les égales des hommes, c'est une journée instituée par les hommes pour cacher leur honte d'asservir délibérément la personne qu'ils aiment (on croit rêver !) en somme c'est appuyer sur les différences.

Donc non, je n'aime pas la journée de la femme, non je n'ai pas offert de fleur à la mienne (j'attends le printemps pour lui faire un bouquet de jonquilles) et non je n'ai pas besoin d'un jour dans l'année pour me souvenir que les femmes sont fantastiques et non je ne comprends pas qu'il demeure encore toutes ces inégalités alors que dans bien des domaines elles sont bien plus compétentes que les hommes.

Bref, mesdemoiselles et mesdames, je vous souhaite une bonne année de labeur et à l'année prochaine !

samedi 19 février 2011

Scléroses et travail...

Bon ok, je sais que ça fait des mois que je n'ai pas écrit de billets, bon des semaines, enfin des jours mais à ma décharge qui me paraissent des mois. Je n'ai pas vraiment d'excuses à donner, en ai-je besoin par ailleurs, je fais ce que je veux c'est mon journal et je vous... (non je ne serai pas grossier aujourd'hui...)

Bref, comme explication ces dernières semaines ont été légèrement chargées pour moi et je dois être pas loin des cent cinquante heures de boulot en trois semaines, payées pour cent vingts bien sûr. J'ai tellement bossé que je n'ai pu faire la sieste qu'un jour sur deux et non seulement ça joue sur mon humeur mais aujourd'hui je sens la fatigue poindre à l'horizon et j'ai hâte d'être en vacances, qui viendront évidemment trop tard.

Enfin, je ne vais pas me plaindre, j'ai un boulot et c'est déjà pas mal.

Sinon, pour ceux que ça intéresse ou les autres qui seraient curieux; je fais un peu de pub car il y a 10 CD à gagner. Edition spéciale et dédicacés. Pas grand chose à faire pour participer au jeu. Tout est expliqué là : http://www.facebook.com/event.php?eid=190148871016376

Bon jeu et bonne route !

lundi 14 février 2011

J'aime pas la Saint Valentin.

Ni la journée de la femme mais j'y reviendrai dans un prochain billet.

La Saint Valentin se propose de glorifier l'amour que se porte deux personnes en inondant leur champ visuel de flonflon, petits cœurs, et petits chérubins dodus et souriants. Le problème dans tout cela c'est que je n'ai jamais eu besoin d'un jour spécial dans l'année pour dire à ma femme que je l'aimais et les cœurs, angelots grassouillets et autres pétales de rose n'y sont pour rien dans l'affirmation de mes sentiments.

Si on y regarde de plus près, cette fête (j'ai d'ailleurs du mal à appeler cela une fête, bouffonnerie me semble plus juste) est atroce car si les amoureux de tout age peuvent à la rigueur se sentir concernés par la futilité des sentiments ambiants dans les supermarchés, que dire des célibataires ?

- Aujourd'hui c'est la Saint Valentin !
- M'en fout j'suis célibataire !

Sauf que le célibat n'est pas souvent une décision volontaire mais plutôt un état de fait que l'on subit et toute cette accumulation d'amour de pacotille made in China doit sérieusement porter un coup au moral.

Donc la Saint Valentin, loin d'être une bouffonnerie pour les amoureux est une bouffonnerie contre les célibataires !

Célibataires de tous les pays, unissez-vous (euh, doucement quand même et pas en public, il y a des enfants) contre l'oppression du grand capital amoureux dans lequel vous n'avez pas votre place mais dont vous êtes la base !

lundi 7 février 2011

la sclérose, les délices de la nutrition et les aventures du colis perdu.

Se soigner en mangeant c'est bien, mais cela nécessite beaucoup de volonté et d'organisation. Exemple, afin d'avoir des produits de qualité à moindre coût, je me dois d'aller au marché au moins deux fois par semaine, si ce ne tenait qu'à moi, j'irai tous les jours mais dans ce cas je ne pourrais pas travailler.

Bref, je suis donc allé au marché vendredi avec mon fils qui était malade. Le marché pour lui, c'est la fête, il connait tout le monde, il reçoit des cadeaux partout, ici une viennoiserie, là un bonbon, plus loin une mandarine, encore plus loin des rondelles de saucissons. Il fait son marché en somme. Ce qui me rassure, c'est que si nous venions à disparaître avec ma tendre, nos enfants ne mourront pas de faim car son frère suit la même trajectoire.

Toutefois, le marché fut le lieu d'une conversation assez détonante :

- Tu as vu cette pomme comme elle est belle ?
- N'est-ce pas ? C'est une jonagold !
- Ah oui elle est très belle, si c'était une fille, je me marierais avec !

La comparaison est étrange mais dans l'absolu, elle est valable. Néanmoins, dans la bouche d'un enfant de cinq ans, elle demeure incongrue...

Enfin, en rentrant du marché, le facteur est passé et nous avons enfin reçu notre paquet voyageur ! L'emballage était si couvert d'étiquettes et de noms ésotériques que seuls les initiés de la poste peuvent comprendre que l'on aurait dit la valise de Philéas Fogg après sont voyage, sauf que notre paquet à mis un peu plus de quatre-vingt jours pour arriver à destination.

Enfin, tout le monde était content, la saison des cadeaux s'est un peu prolongée, les services des postes mondiaux ne virent plus revenir ce colis perdu, ma mère continue de crier sur les préposés des PTT, et nous avons été comblés !

Vivent les postes !


jeudi 3 février 2011

La sclérose du matin !

Comme d'habitude et comme tout être normalement constitué, après m'être levé, je suis allé aux toilettes pour y vider ma vessie. C'est toujours mieux que dans le lit même si mon gamin n'est pas tous les jours de cet avis.

Il était 6h30 et mon cerveau avait du mal à évacuer les dernières brumes de la nuit qui masquaient encore le cri des enfants qui étaient à table en train de manger des céréales. (Ils sont sympas mes mouflets, l'ainé de cinq ans, prépare le petit dèj pour lui et pour son frère en attendant que l'on se lève pour faire des boissons chaudes).

Je réfléchissais donc aux futures surprises que j'allais trouver dans la cuisine lorsque je me suis aperçu que mon urine était bordeaux.

Le problème lorsqu'on a une sclérose en plaque c'est que l'on devient beaucoup plus attentif aux petits troubles de l'existence en essayant de chercher un lien direct ou indirect avec la maladie. Ne pouvant rattacher cela à la sclérose, c'en est devenu effrayant !

- Fichtre, encore une maladie ! Va falloir agrandir !

Mais avant tout, pas de panique ! Un café, une cigarette, puis un autre café et une tasse de thé là-dessus, ensuite j'y verrai mieux ! Je suis accro à tous les excitants naturels depuis que j'ai des gamins car je n'arrive toujours pas à me résoudre à me coucher tôt.

J'en étais à mon deuxième café lorsque :

- Papa ?

Tiens, il a fini de manger ? Mais alors qui surveille son frère. Le dit frère venait d'attraper l'appareil photo et faisait des vues artistiques du salon.

- Oui ?
- Mon pipi, il est tout rouge !

Serait-il possible ?

- C'est pas grave ! (pseudo mensonge pour gagner du temps)
- Et mon caca aussi !

Flûte, vite ! Réfléchir, réfléchir, réfléchir !

Ok J'ai compris, la prochaine fois qu'on mange des betteraves au diner, je laisse un mot sur la porte des toilettes.

mardi 1 février 2011

Sclérose en plaques et bicyclette.

Alors que le terme de vélo a pris le dessus, je continue d'utiliser le mot bicyclette tout comme d'ailleurs je parle de souliers pour des chaussures en cuir. Il ne faut pas mélanger les torchons et les serviettes même si ma femme se moque toujours de moi.

- T'as pas fini ?
- Quoi ?
- D'utiliser des mots que même mon grand père a oubliés !
- Pardon ?
- Ensuite nos enfants vont passer pour des intello-binoclards quand ils vont prononcer bicyclette, souliers, ou sofa...
- Mais si ces mots existent, n'est-ce pas pour les utiliser ?

Bref, ce matin, un contretemps malgracieux (toux compulsive et asthmatique de mon aîné) m'a fait courageusement enfourcher ma bicyclette pour me rendre au travail afin de laisser l'automobile (oui j'utilise celui-ci aussi) à mon épouse pour aller chez la pédiatre.

Il est vrai que je n'ai pas long à faire, juste un peu plus de quatre kilomètres, assez vallonnés certes, mais ce n'est tout de même pas les Alpes. Le seul problème c'est que lorsque je suis sorti de chez moi, j'ai consulté l'index du thermomètre qui avait disparu de sa zone habituelle. J'ai regardé plus bas, puis bien plus bas et je l'ai enfin trouvé qui indiquait -9° C...

Et bien je vous jure que quatre kilomètres par -9° c'est pas aussi rigolo que par 20°. En arrivant, des petites perles de glace s'étaient formées sur mes moustaches, j'avais les doigts violets et j'avais l'impression que mes oreilles avaient disparu.

Demain, c'est décidé, je reste chez moi à boire du thé avec mon fils !

jeudi 27 janvier 2011

Ma carte bleue est tombée dans un trou...

Il faisait froid, très froid. Le givre avait envahi la voiture, les arbres, les corps et les murs. C'était peu après noël et le temps était venu de rentrer chez nous, de retrouver la maison froide, de faire un feu de cheminée et de se raconter des histoires de fin d'année.

Sur le chemin, la voiture me fit sentir que si on ne la nourrissait pas il se pouvait qu'elle nous abandonne sur le bord de la route. Aussi, nous nous somme arrêtés dans une station service en bordure de la capitale. Il faisait moins je ne sais combien mais il faisait froid. Et là...

Ma clé est restée coincée dans le bouchon du réservoir (fermé bien sûr), prise par les glaces hivernales. J'avais bien entendu qu'il fallait uriner sur la serrure pour la dégeler mais uriner en pleine nuit sous les néons aveuglants d'une station service ne me réjouissait guère. Voyant mon embarras, un client vint à mon secours avec dans sa main un tube de jenesaisquoi pour dégeler les serrures. J'ai pu ouvrir, remplir et refermer. La panique était finie.

Je n'ai jamais eu de mal à gérer la panique mais par contre c'est l'après panique qui me pose des problèmes, lorsque ma concentration baisse. Bref, je suis allé payé, j'ai acheté le même tube de jenesaisquoi, j'ai rempli toutes mes serrures de ce liquide nauséabond et je suis parti, emmenant ma famille vers le sud et la chaleur douillette de notre maison. J'ai conduit heureux jusqu'au moment où je me suis rendu compte que j'avais oublié ma carte bleue sur le comptoir de la station...

C'est dur d'avoir des trous dans la tête, j'oublie tout ! Enfin ma gentille belle-mère a pris sa voiture, est allée chercher mon bout de plastique et j'ai viré tout mes sous (trop peu nombreux) sur le compte de ma femme. Depuis je me sens libre comme l'air et je n'en veux plus !

Prochaine étape, trouver un trou pour mon portable !

mercredi 26 janvier 2011

Le facteur n'a pas trouvé le bouton de la sonnette !

J'étais absent !

J'ai en effet reçu des mails, des lettres, des commentaires, des appels téléphoniques et même quelques pigeons voyageurs, me demandant si tout allait bien ! Alors oui je vais bien, je n'ai pas modéré tous les commentaires car j'ai considéré certains comme des messages personnels.

Je dois néanmoins vous expliquer les raisons de cette absence. En effet, mon colis sus-mentionné dans un précédent billet et donc reparti, direction le bout du monde et devait arriver à ma porte. Sauf que, chemin faisant, cette fameuse boite jaune a rencontré un préposé des postes parisien plus zélé que les autres. Ce bon ouvrier a consulté l'avis d'envoi collé bien en évidence sur le carton, s'est rendu compte tout de suite que le dit avis n'était pas valable pour l'étranger et a décidé de renvoyer le colis à l'expéditeur. Bien sûr il ne tint aucun compte du second avis collé moins en évidence qui lui correspondait à un envoi international.

Ma bonne mère est donc allé voir qui sonnait à sa porte pensant que son paquet faisait route vers la mienne de porte.

Miracle, un facteur venu lui déposer son propre colis.

- Quoi ? Encore ? Ben vous savez quoi ? Vous pouvez le garder, je viendrai le chercher et je ferai réclamation.

Pauvre facteur qui n'y était pour rien.

-Ah ? Bien... Euh... Au revoir madame...


Et elle y est allée ! Quel courage ! Quelle preuve d'abnégation ! Moi je leur aurais dit d'aller se faire voir chez les grecs ! Lorsque son tour fut venu d'atteindre le Saint Graal du guichet postal, qu'elle eut tendu son avis de passage, que le nouveau postier eut consulté base de données, fiches, collègues et Saint Expédit, on lui dit que le dit colis avait purement et simplement disparu de la circulation et qu'ils n'en avaient aucune trace !

Peu de temps après on lui signifia que le colis était reparti vers une destination quelconque.

Je suis donc parti à la recherche de mon colis qui contient entre autre les cadeaux de noël pour mes enfants. J'ai donc pris mon âne que j'ai troqué pour un chameau la Méditerranée passée, mon bâton de pèlerin et mon baluchon et je suis parti sur les routes tel un apôtre de la magie postale.

Je ne l'ai pas trouvé malheureusement...

Je me suis donc résigné à attendre, près de ma cheminé que le père noël se rende compte que ses remplaçants sont des ignares et qu'il reprenne les choses en main. Avec un peu de chance je l'aurai pour Pâques...

A titre indicatif, si je le reçois sans autres détours, ma boite aura parcouru presque 60 000 kms, ce qui correspond à presque deux fois le tour de la Terre ou encore à un sixième de la distance qui nous sépare de la Lune. Encore un petit effort et la NASA n'a plus qu'à aller se rhabiller !

lundi 10 janvier 2011

Le facteur sonne toujours... Ou pas...

J'ai failli recevoir un colis.

Ma mère très gentiment, s'est proposée de nous faire parvenir un coli pour les fêtes de fin d'année. L'idée était sympathique et curieusement assez alléchante. De fait, comme elle habite quasiment de l'autre coté de la planète, elle s'y est prise à l'avance et dès le début du mois de décembre elle s'est rendue à la poste pour envoyer sa boite. Quoi de plus logique ?

Noël est passé, le Père Noël et le Petit Jésus avec.

Rien...

Le premier janvier est passé, la dinde et les confettis avec.

Rien.

Dans les premiers jours de janvier, elle reçoit un avis de passage lui demandant de venir retirer un colis à la poste. Toute heureuse, elle trottine (dans sa voiture) jusqu'à la poste en extrapolant sur l'expéditeur du sus-dit colis.

- Serait-ce mon fils ?
- Pas possible, avec ses deux mioches, il est fauché.

- Serait-ce ma fille ?
- Ben non, elle est au chomdu et elle était déclarée à mi-temps pour un plein temps, elle est fauchée.

-Mon autre fils ?
-Ben non, il habite à vingt kilomètres, il ne va pas m'envoyer un colis !

- Le Père Noël.
- Ben non il est déjà passé...

- Bon ben, il ne reste plus qu'E.T. !

Elle en était à ces réflexions lorsqu'elle se rapprocha du guichet et tendit au préposé son avis de passage. Très gentiment, ce dernier lui ramena...

... son propre colis en lui expliquant que la feuille d'envoi qu'elle avait remplie n'était pas la bonne, que c'était celle pour les DOM TOM et non pour l'international et que donc comme la déclaration douanière n'était pas conforme, le service des postes du pays destinataire avait refusé l'entrée du colis sur le territoire.

- Mais c'est votre collègue qui m'a donné cette feuille.
- Et bien il s'est trompé. Mais c'est un peu de votre faute aussi, vous auriez pu faire attention !
- Pardon ? Je veux envoyer un colis, je précise la destination, je demande un papier, on me le donne, je le remplis, point ! Chacun son boulot nom de nom !
- Ben il faut pas. Il faut lire les documents.

(Instant de mépris intense)

- Bref, je suis pressée, que faut-il faire maintenant ?
- Et bien remplir ce document, pour l'international.

Elle s'exécute et lui rend.

- Merci. (Tape tape tape sur sa machine) Cela vous fera 113 euros.
- Pardon ?
- 113 euros. (elle doit être un peu sourde la vieille)
- Vous essayez de me dire qu'il faut que je repaye l'envoi pour une erreur qu'un de vos collègues a faite ? (Et je suis pas sourde, p'tit con !)
- Je n'y suis pour rien Madame, c'est la procédure.
- La procédure ? Appelez-moi votre chef !

Il s'exécute, l'autre arrive, blablabla.

- Appelez-moi votre chef !

Même cirque.

-Appelez-moi votre chef ! (Il y a beaucoup de chefs dans l'administration française !)

- Je suis désolé Madame.
- ...
- Mais à quoi il ressemblait le préposé qui a fait l'erreur ?

Deux heures plus tard, la poste a reconnu que c'était sa faute et que ma bonne mère était exonérée des frais d'envoi.

Lorsqu'elle m'a raconté cette aventure au téléphone, je lui ai dit que les caravanes de chameaux étaient plus sûres et plus rapides... Mais comme elle habite sur une île...

Ca nage un chameau ?

mardi 4 janvier 2011

J'ai mal aux doigts.

Et voilà, c'est toujours pareil. Les fêtes se passent, je me prélasse, version cocasse, je feignasse un peu et mes doigts perdent naturellement toute leur importance lorsque on essaie de jouer de la basse (je dis bien essayer, je n'aurais jamais la prétention de me dire bassiste...) : leur corne !

Et oui cette réaction épidermique naturelle est une condition sine qua non pour tâter du manche et là, je n'en ai plus car tout aussi naturellement qu'elle se forma sur mes doigts, elle disparut lorsque la seule occupation de ceux-ci était de tenir une fourchette ou un verre de vin. Triste période pour mes doigts j'en conviens. Et surtout pour moi hier.

Nous avons répété trois heures. J'ai bien tenté de proposer à mes compagnons d'aller au bistrot pour boire un verre à la nouvelle année mais rien n'y a fait. Eux aussi avaient trop bu (beaucoup plus que moi) pendant ces derniers jours.

Nous avons donc joué, on s'est bien amusé, nous avons bien travaillé et hier soir en rentrant, mes doigts étaient rouges, et ce matin en me levant, ils viraient au bleu... (Je savais que j'aurais du rester éveillé pour contempler la lente chrysalidation de l'hématome...)

Bref aujourd'hui, j'ai l'air d'un con  je suis ridicule car je ressemble à un gamin pris en flagrant délit de gourmandise les doigts plongés dans le pot de confiture de myrtilles.

lundi 3 janvier 2011

J'aime pas...

J'aime pas les lundi, ni les lundi de janvier, j'aime pas les jours de rentrée ni la fin des vacances, j'aime pas être plus fatigué de retour de vacances qu'avant les vacances, j'aime pas les nouvelles années qui me font toujours vieillir un peu plus, mais j'aime bien les fleurs mais j'aime pas qu'on sache que j'aime les fleurs (dixit schtroumpf grognon) et en plus il n'y en a pas de fleurs !!!

Bref, nouvelle année, j'ai terminé la dernière en mangeant dix fois trop au moins, tellement en somme que j'ai du passer les deux premiers jours de janvier sur les toilettes pour évacuer tout ça. Désolé pour le caractère peu enchanteur et peu poétique de la chose mais c'est aussi cela la vie. On paye les conséquences de ses actes un jour ou l'autre.

Je ne divulguerais pas ici le menu de ce réveillon de la Saint Sylvestre car en y pensant bien j'aurais pu inviter mon quartier entier, nous aurions tous bien mangé. Mais je vous en balance néanmoins un bout en touffe et dans le désordre (bœuf sauce aigre-douce, sushi, macédoine sucrée-salée, ananas à la cannelle, salade bicolore, oranges givrées, riz (évidemment), rouleaux de printemps, petits gâteaux, le tout arrosée de quelques bouteilles de vins tous aussi bons les uns que les autres.

J'ai l'impression que depuis que je suis ce régime je voue un véritable culte à Bérurier, l'ami fidèle de San Antonio !

Toujours est-il que nouvelle année rime avec peau neuve et le journal d'un sclérose en plaqué ne dérogera pas à la règle.