Suivi médical.

Suivi médical.

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Première poussée : Septembre 2000
* Deuxième poussée : Décembre 2001
* Arrêt du lait de vache : Décembre 2001
* Troisième poussée (après gavage de crème chantilly) : Juillet 2007
* Diagnostique : Juillet 2007
* Suivi du régime Seignalet strict : Juillet 2007
* Depuis : Et bien, rien. Même pas le quart du début d'un fourmillement. Ah si ! Ma main gauche m'a grattouillé début 2013.

jeudi 27 janvier 2011

Ma carte bleue est tombée dans un trou...

Il faisait froid, très froid. Le givre avait envahi la voiture, les arbres, les corps et les murs. C'était peu après noël et le temps était venu de rentrer chez nous, de retrouver la maison froide, de faire un feu de cheminée et de se raconter des histoires de fin d'année.

Sur le chemin, la voiture me fit sentir que si on ne la nourrissait pas il se pouvait qu'elle nous abandonne sur le bord de la route. Aussi, nous nous somme arrêtés dans une station service en bordure de la capitale. Il faisait moins je ne sais combien mais il faisait froid. Et là...

Ma clé est restée coincée dans le bouchon du réservoir (fermé bien sûr), prise par les glaces hivernales. J'avais bien entendu qu'il fallait uriner sur la serrure pour la dégeler mais uriner en pleine nuit sous les néons aveuglants d'une station service ne me réjouissait guère. Voyant mon embarras, un client vint à mon secours avec dans sa main un tube de jenesaisquoi pour dégeler les serrures. J'ai pu ouvrir, remplir et refermer. La panique était finie.

Je n'ai jamais eu de mal à gérer la panique mais par contre c'est l'après panique qui me pose des problèmes, lorsque ma concentration baisse. Bref, je suis allé payé, j'ai acheté le même tube de jenesaisquoi, j'ai rempli toutes mes serrures de ce liquide nauséabond et je suis parti, emmenant ma famille vers le sud et la chaleur douillette de notre maison. J'ai conduit heureux jusqu'au moment où je me suis rendu compte que j'avais oublié ma carte bleue sur le comptoir de la station...

C'est dur d'avoir des trous dans la tête, j'oublie tout ! Enfin ma gentille belle-mère a pris sa voiture, est allée chercher mon bout de plastique et j'ai viré tout mes sous (trop peu nombreux) sur le compte de ma femme. Depuis je me sens libre comme l'air et je n'en veux plus !

Prochaine étape, trouver un trou pour mon portable !

mercredi 26 janvier 2011

Le facteur n'a pas trouvé le bouton de la sonnette !

J'étais absent !

J'ai en effet reçu des mails, des lettres, des commentaires, des appels téléphoniques et même quelques pigeons voyageurs, me demandant si tout allait bien ! Alors oui je vais bien, je n'ai pas modéré tous les commentaires car j'ai considéré certains comme des messages personnels.

Je dois néanmoins vous expliquer les raisons de cette absence. En effet, mon colis sus-mentionné dans un précédent billet et donc reparti, direction le bout du monde et devait arriver à ma porte. Sauf que, chemin faisant, cette fameuse boite jaune a rencontré un préposé des postes parisien plus zélé que les autres. Ce bon ouvrier a consulté l'avis d'envoi collé bien en évidence sur le carton, s'est rendu compte tout de suite que le dit avis n'était pas valable pour l'étranger et a décidé de renvoyer le colis à l'expéditeur. Bien sûr il ne tint aucun compte du second avis collé moins en évidence qui lui correspondait à un envoi international.

Ma bonne mère est donc allé voir qui sonnait à sa porte pensant que son paquet faisait route vers la mienne de porte.

Miracle, un facteur venu lui déposer son propre colis.

- Quoi ? Encore ? Ben vous savez quoi ? Vous pouvez le garder, je viendrai le chercher et je ferai réclamation.

Pauvre facteur qui n'y était pour rien.

-Ah ? Bien... Euh... Au revoir madame...


Et elle y est allée ! Quel courage ! Quelle preuve d'abnégation ! Moi je leur aurais dit d'aller se faire voir chez les grecs ! Lorsque son tour fut venu d'atteindre le Saint Graal du guichet postal, qu'elle eut tendu son avis de passage, que le nouveau postier eut consulté base de données, fiches, collègues et Saint Expédit, on lui dit que le dit colis avait purement et simplement disparu de la circulation et qu'ils n'en avaient aucune trace !

Peu de temps après on lui signifia que le colis était reparti vers une destination quelconque.

Je suis donc parti à la recherche de mon colis qui contient entre autre les cadeaux de noël pour mes enfants. J'ai donc pris mon âne que j'ai troqué pour un chameau la Méditerranée passée, mon bâton de pèlerin et mon baluchon et je suis parti sur les routes tel un apôtre de la magie postale.

Je ne l'ai pas trouvé malheureusement...

Je me suis donc résigné à attendre, près de ma cheminé que le père noël se rende compte que ses remplaçants sont des ignares et qu'il reprenne les choses en main. Avec un peu de chance je l'aurai pour Pâques...

A titre indicatif, si je le reçois sans autres détours, ma boite aura parcouru presque 60 000 kms, ce qui correspond à presque deux fois le tour de la Terre ou encore à un sixième de la distance qui nous sépare de la Lune. Encore un petit effort et la NASA n'a plus qu'à aller se rhabiller !

lundi 10 janvier 2011

Le facteur sonne toujours... Ou pas...

J'ai failli recevoir un colis.

Ma mère très gentiment, s'est proposée de nous faire parvenir un coli pour les fêtes de fin d'année. L'idée était sympathique et curieusement assez alléchante. De fait, comme elle habite quasiment de l'autre coté de la planète, elle s'y est prise à l'avance et dès le début du mois de décembre elle s'est rendue à la poste pour envoyer sa boite. Quoi de plus logique ?

Noël est passé, le Père Noël et le Petit Jésus avec.

Rien...

Le premier janvier est passé, la dinde et les confettis avec.

Rien.

Dans les premiers jours de janvier, elle reçoit un avis de passage lui demandant de venir retirer un colis à la poste. Toute heureuse, elle trottine (dans sa voiture) jusqu'à la poste en extrapolant sur l'expéditeur du sus-dit colis.

- Serait-ce mon fils ?
- Pas possible, avec ses deux mioches, il est fauché.

- Serait-ce ma fille ?
- Ben non, elle est au chomdu et elle était déclarée à mi-temps pour un plein temps, elle est fauchée.

-Mon autre fils ?
-Ben non, il habite à vingt kilomètres, il ne va pas m'envoyer un colis !

- Le Père Noël.
- Ben non il est déjà passé...

- Bon ben, il ne reste plus qu'E.T. !

Elle en était à ces réflexions lorsqu'elle se rapprocha du guichet et tendit au préposé son avis de passage. Très gentiment, ce dernier lui ramena...

... son propre colis en lui expliquant que la feuille d'envoi qu'elle avait remplie n'était pas la bonne, que c'était celle pour les DOM TOM et non pour l'international et que donc comme la déclaration douanière n'était pas conforme, le service des postes du pays destinataire avait refusé l'entrée du colis sur le territoire.

- Mais c'est votre collègue qui m'a donné cette feuille.
- Et bien il s'est trompé. Mais c'est un peu de votre faute aussi, vous auriez pu faire attention !
- Pardon ? Je veux envoyer un colis, je précise la destination, je demande un papier, on me le donne, je le remplis, point ! Chacun son boulot nom de nom !
- Ben il faut pas. Il faut lire les documents.

(Instant de mépris intense)

- Bref, je suis pressée, que faut-il faire maintenant ?
- Et bien remplir ce document, pour l'international.

Elle s'exécute et lui rend.

- Merci. (Tape tape tape sur sa machine) Cela vous fera 113 euros.
- Pardon ?
- 113 euros. (elle doit être un peu sourde la vieille)
- Vous essayez de me dire qu'il faut que je repaye l'envoi pour une erreur qu'un de vos collègues a faite ? (Et je suis pas sourde, p'tit con !)
- Je n'y suis pour rien Madame, c'est la procédure.
- La procédure ? Appelez-moi votre chef !

Il s'exécute, l'autre arrive, blablabla.

- Appelez-moi votre chef !

Même cirque.

-Appelez-moi votre chef ! (Il y a beaucoup de chefs dans l'administration française !)

- Je suis désolé Madame.
- ...
- Mais à quoi il ressemblait le préposé qui a fait l'erreur ?

Deux heures plus tard, la poste a reconnu que c'était sa faute et que ma bonne mère était exonérée des frais d'envoi.

Lorsqu'elle m'a raconté cette aventure au téléphone, je lui ai dit que les caravanes de chameaux étaient plus sûres et plus rapides... Mais comme elle habite sur une île...

Ca nage un chameau ?

mardi 4 janvier 2011

J'ai mal aux doigts.

Et voilà, c'est toujours pareil. Les fêtes se passent, je me prélasse, version cocasse, je feignasse un peu et mes doigts perdent naturellement toute leur importance lorsque on essaie de jouer de la basse (je dis bien essayer, je n'aurais jamais la prétention de me dire bassiste...) : leur corne !

Et oui cette réaction épidermique naturelle est une condition sine qua non pour tâter du manche et là, je n'en ai plus car tout aussi naturellement qu'elle se forma sur mes doigts, elle disparut lorsque la seule occupation de ceux-ci était de tenir une fourchette ou un verre de vin. Triste période pour mes doigts j'en conviens. Et surtout pour moi hier.

Nous avons répété trois heures. J'ai bien tenté de proposer à mes compagnons d'aller au bistrot pour boire un verre à la nouvelle année mais rien n'y a fait. Eux aussi avaient trop bu (beaucoup plus que moi) pendant ces derniers jours.

Nous avons donc joué, on s'est bien amusé, nous avons bien travaillé et hier soir en rentrant, mes doigts étaient rouges, et ce matin en me levant, ils viraient au bleu... (Je savais que j'aurais du rester éveillé pour contempler la lente chrysalidation de l'hématome...)

Bref aujourd'hui, j'ai l'air d'un con  je suis ridicule car je ressemble à un gamin pris en flagrant délit de gourmandise les doigts plongés dans le pot de confiture de myrtilles.

lundi 3 janvier 2011

J'aime pas...

J'aime pas les lundi, ni les lundi de janvier, j'aime pas les jours de rentrée ni la fin des vacances, j'aime pas être plus fatigué de retour de vacances qu'avant les vacances, j'aime pas les nouvelles années qui me font toujours vieillir un peu plus, mais j'aime bien les fleurs mais j'aime pas qu'on sache que j'aime les fleurs (dixit schtroumpf grognon) et en plus il n'y en a pas de fleurs !!!

Bref, nouvelle année, j'ai terminé la dernière en mangeant dix fois trop au moins, tellement en somme que j'ai du passer les deux premiers jours de janvier sur les toilettes pour évacuer tout ça. Désolé pour le caractère peu enchanteur et peu poétique de la chose mais c'est aussi cela la vie. On paye les conséquences de ses actes un jour ou l'autre.

Je ne divulguerais pas ici le menu de ce réveillon de la Saint Sylvestre car en y pensant bien j'aurais pu inviter mon quartier entier, nous aurions tous bien mangé. Mais je vous en balance néanmoins un bout en touffe et dans le désordre (bœuf sauce aigre-douce, sushi, macédoine sucrée-salée, ananas à la cannelle, salade bicolore, oranges givrées, riz (évidemment), rouleaux de printemps, petits gâteaux, le tout arrosée de quelques bouteilles de vins tous aussi bons les uns que les autres.

J'ai l'impression que depuis que je suis ce régime je voue un véritable culte à Bérurier, l'ami fidèle de San Antonio !

Toujours est-il que nouvelle année rime avec peau neuve et le journal d'un sclérose en plaqué ne dérogera pas à la règle.