Suivi médical.

Suivi médical.

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Première poussée : Septembre 2000
* Deuxième poussée : Décembre 2001
* Arrêt du lait de vache : Décembre 2001
* Troisième poussée (après gavage de crème chantilly) : Juillet 2007
* Diagnostique : Juillet 2007
* Suivi du régime Seignalet strict : Juillet 2007
* Depuis : Et bien, rien. Même pas le quart du début d'un fourmillement. Ah si ! Ma main gauche m'a grattouillé début 2013.

lundi 27 septembre 2010

J'aime ma sclérose !

Comme je l'ai déjà évoqué dans un billet précédent la sclérose en plaques donne l'avantage au chanceux qui l'a, de pouvoir dire ce qu'il veut, quand il le veut et surtout à qui il le veut.

Alors non seulement, j'ai la sclérose, mais en plus j'écris sur un blog que personne ne lit. Quelle aubaine pour moi ! Je peux donc dire ici que de toute manière ceux qui me regardent avec pitié lorsqu'ils apprennent ma maladie sont tous des cons, que mon collègue de bureau est un dangereux paranoïaque schizophrène (je conseille même aux instances compétentes de l'enfermer), que la plupart des gens que je rencontre sont des crétins finis qui trouvent les œufs dégueulasses parce qu'ils sortent du cul d'une poule, et que le reste de l'humanité est composé d'abrutis imbus d'eux-mêmes et récalcitrants à tout ce qui ne tourne pas autour de leur nombril !

Le seul problème à cette aubaine, je m'en rends compte maintenant c'est qu'un jour peut-être le nombre de mes lecteur dépassera le seul magique de 1 et qu'il faudra que j'assume ce que j'ai dit. Bof, pas besoin d'assumer, la sclérose en plaques fera ça très bien pour moi. On ne peut pas dire que je dégage ma responsabilité en me cachant derrière la sclérose mais elle donne une justification à mes actes irresponsables qui me manquait avant son apparition.

Aujourd'hui, je peux dire : "M'en fout, c'est pas moi c'est elle !" Le premier qui dit que je suis aussi schizophrène que mon collègue je lui fais manger une cuillère à soupe de Cacao pur à 98%, il rigolera moins ! Enfin pendant les trois jours qu'il lui faudra pour décoller l'intérieur de sa bouche.

Voilà pourquoi j'aime ma sclérose, elle est douce, me laisse tranquille, supporte mes conneries et ma puérilité.

1 commentaire:

  1. Très bon texte ! Très drôle ! Je sens que je vais me pencher sur ton blog avec délice !
    Contente de te retrouver !

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