J'ai reçu vendredi dernier une invitation de mon collègue Sapiens Sapiens et du Ouapiti sauvage et pour aller marcher dans la forêt, juste marcher, sans ramasser de champignons, ni glands, ni décorations pour noël, ni châtaignes, juste marcher dans la forêt.
Comme j'ai un mouflet malade à la maison j'ai dû décliner l'invitation et dans un sens, grand bien m'a pris ! En effet, j'ai eu dans le courant de la journée suivante des nouvelles des randonneurs qui étaient perdus dans les bois, suivant une piste qui aurait pu les mener soit à un ours, soit à deux cents kilomètres, soit à des champignons hallucinogènes (quoique je ne puise avec certitude affirmer qu'ils n'avaient pas consommé les dits champignons avant de partir).
Bref, ils sont partis en début d'après-midi, et sont revenus dans la nuit... Ils ont bien marché, se sont fatigués, ont bien rigolé, et ont dû paniquer légèrement (sans vouloir l'avouer). Du coup je me dis que j'ai tout de même raté quelque chose et que la prochaine fois, j'irai chasser le yéti avec eux.
Néanmoins, je prendrai soin d'emporter une boussole, de l'eau, mon couteau (quoique mon canif ne quitte jamais le fond de ma poche), une boite d'allumettes et une bobine de fil, car quitte à partir jouer aux robinsons dans la forêt, autant mettre toutes les chances de notre coté.
Ce journal recense les élucubrations rocambolesques et gastronomiques d'un sclérose en plaqué qui soigne sa sclérose en plaques comme il peut et qui fait de sa vie un roman qu'il écrit et qu'il lit à chaque instant...
Suivi médical.
Suivi médical.
* Première poussée : Septembre 2000
* Deuxième poussée : Décembre 2001
* Arrêt du lait de vache : Décembre 2001
* Troisième poussée (après gavage de crème chantilly) : Juillet 2007
* Diagnostique : Juillet 2007
* Suivi du régime Seignalet strict : Juillet 2007
* Depuis : Et bien, rien. Même pas le quart du début d'un fourmillement. Ah si ! Ma main gauche m'a grattouillé début 2013.
* Première poussée : Septembre 2000
* Deuxième poussée : Décembre 2001
* Arrêt du lait de vache : Décembre 2001
* Troisième poussée (après gavage de crème chantilly) : Juillet 2007
* Diagnostique : Juillet 2007
* Suivi du régime Seignalet strict : Juillet 2007
* Depuis : Et bien, rien. Même pas le quart du début d'un fourmillement. Ah si ! Ma main gauche m'a grattouillé début 2013.
dimanche 31 octobre 2010
samedi 30 octobre 2010
J'ai les doigts qui picotent !
Ce matin, je me suis levé de bonne heure et quoique mes ptits gars étaient déjà debout (je me demande même s'ils dorment) j'étais passablement dans le brouillard. Aussi je ne m'en suis pas aperçu tout de suite.
Ce n'est pour être franc que bien plus tard, une fois le café bu, le cacao vomi (oui mon cadet est malade), le gâteau à la banane englouti, le caca fait, la douche prise, la cravate nouée et ajustée, les bisous faits et la porte fermée derrière moi que je m'en suis aperçu. J'avais les doigts qui picotaient.
Pas beaucoup mais c'était un léger tremblement, un doux fourmillement qui partait du bout des doigts pour se diriger vers la paume. Rien de bien grave cependant, juste la vie courante d'un sclérose en plaqué. Ca va, ça vient, et ça repart. La preuve en est que dès que je fus dans mon bureau, tout à disparu et c'est avec plaisir que j'ai retrouvé le confort douillet de mon fauteuil et la chaleur confortable de mon lieu de travail. Il faut dire que les trois degrés de ce matin étaient plus que rafraichissants !
Bon ok, demain, je mettrai des gants.
Ce n'est pour être franc que bien plus tard, une fois le café bu, le cacao vomi (oui mon cadet est malade), le gâteau à la banane englouti, le caca fait, la douche prise, la cravate nouée et ajustée, les bisous faits et la porte fermée derrière moi que je m'en suis aperçu. J'avais les doigts qui picotaient.
Pas beaucoup mais c'était un léger tremblement, un doux fourmillement qui partait du bout des doigts pour se diriger vers la paume. Rien de bien grave cependant, juste la vie courante d'un sclérose en plaqué. Ca va, ça vient, et ça repart. La preuve en est que dès que je fus dans mon bureau, tout à disparu et c'est avec plaisir que j'ai retrouvé le confort douillet de mon fauteuil et la chaleur confortable de mon lieu de travail. Il faut dire que les trois degrés de ce matin étaient plus que rafraichissants !
Bon ok, demain, je mettrai des gants.
vendredi 29 octobre 2010
facebook ou le monde merveilleux des Bisounours !
Comme tout un chacun (ou presque) j'ai ouvert il y a quelques temps un compte Facebook. Au début, il est vrai que le pouvoir de connexion que donne cet outil semble illimité et laisse bouche bée la moindre personne qui contient un atome de geekitude.
En ce qui me concerne, je revendique fièrement mon coté geek, j'ai été berçé par Star Wars et Ulysse 31, j'ai connu les premières générations de consoles de jeux (Sega Master System et Gameboy) et surtout je rêvais d'une nouvelle épopée chevaleresque moderne. Facebook était donc pour moi l'outil même de la geekitude à la portée de tous.
Comme tout néophyte dans le monde merveilleux de Facebook, je me suis mis à chercher mes amis. Une fois le transfert de mes contacts via mes cinq boites mail effectué et m'attribuant un joli lot d'amis, j'ai recherché des personnes avec lesquelles j'avais été ami. Chose plus ardue ! J'en ai finalement trouvé quelques unes, des vieilles connaissances qui dataient du lycée ou d'avant. J'ai même discuté avec certaines d'entre elles ! Et c'est là que tout a foiré.
D'abord le terme "d'amis" est très mal choisi. Des amis j'en ai quatre et cela ne sert à rien de les citer, ils se reconnaîtront d'eux-mêmes. Pourtant j'en avais deux cent soixante-seize sur Facebook. Ensuite, j'étais vraiment heureux de retrouver certains amis du lycée, sauf qu'ils étaient restés sur la personne que j'étais (un punkoïde qui aimait les excès de toutes sortes) et moi sur la personne qu'ils étaient (des gars cool, un peu chiant mais cool). Aujourd'hui, les choses ont changé, je me suis rangé, eux aussi. Mon évolution s'est faite dans la direction de la réflexion idéologique et la leur... je sais pas trop (il y en a un qui vend des moquettes, un gros beauf raciste, un autre qui exploitent des paysans chiliens, un avocat qui défend des violeurs de vieilles, et un business man pour qui la vie se résume à son compte en banque...)
Alors lentement, j'ai commencé à faire du tri dans mes amis Facebook, j'ai enlevé les anciens amis périmés, j'ai fait sauter les connaissances, j'ai supprimé ceux que je ne connaissais pas (je vous jure qu'il y en avait !), j'ai dégommé ceux que je ne verrai probablement plus jamais, j'ai fait brûler ceux dont je me soucie guère de la vie et qui se moquent de la mienne, et j'ai bien été obligé d'effacer ceux qui étaient morts et dont la famille ne connaissait pas soit le mot de passe, soit l'existence de ce compte Facebook.
Résultat des courses : 5 (quatre amis plus ma femme qui soit dit en passant est ma meilleure amie mais qui du coup est hors concours)
Alors je me suis dit : "Si je veux des nouvelles de ces quatre-là, je décroche mon téléphone et je leur demande s'ils vont bien ou comment se portent leurs nains de jardin." et j'ai résilié mon compte...
Facebook est un monde merveilleux dans lequel le mal n'existe pas et où tout le monde est ami mais si vous y réfléchissez combien de personnes parmi vos contacts sont racistes, proxénètes, crétins, ambitieux, jaloux, égoïstes, tyranniques, combien sont des meurtriers en puissance, des exploiteurs, des personnes qui se garent sur les places pour handicapés, des abrutis qui pensent que travailler jusqu'à soixante-dix ans c'est bien car cela pourra payer les retraites alors que leurs propres enfants sont au chômage, combien pense qu'il est normal d'interdire le voile intégral alors que ces femmes veulent conserver leur apparence pour leur mari et en ont ras la burqa de supporter les regards salasses de la gente masculine.
En tout état de cause peut-on être amis même virtuellement avec ces personnes ?
Moi, je ne peux pas.
En ce qui me concerne, je revendique fièrement mon coté geek, j'ai été berçé par Star Wars et Ulysse 31, j'ai connu les premières générations de consoles de jeux (Sega Master System et Gameboy) et surtout je rêvais d'une nouvelle épopée chevaleresque moderne. Facebook était donc pour moi l'outil même de la geekitude à la portée de tous.
Comme tout néophyte dans le monde merveilleux de Facebook, je me suis mis à chercher mes amis. Une fois le transfert de mes contacts via mes cinq boites mail effectué et m'attribuant un joli lot d'amis, j'ai recherché des personnes avec lesquelles j'avais été ami. Chose plus ardue ! J'en ai finalement trouvé quelques unes, des vieilles connaissances qui dataient du lycée ou d'avant. J'ai même discuté avec certaines d'entre elles ! Et c'est là que tout a foiré.
D'abord le terme "d'amis" est très mal choisi. Des amis j'en ai quatre et cela ne sert à rien de les citer, ils se reconnaîtront d'eux-mêmes. Pourtant j'en avais deux cent soixante-seize sur Facebook. Ensuite, j'étais vraiment heureux de retrouver certains amis du lycée, sauf qu'ils étaient restés sur la personne que j'étais (un punkoïde qui aimait les excès de toutes sortes) et moi sur la personne qu'ils étaient (des gars cool, un peu chiant mais cool). Aujourd'hui, les choses ont changé, je me suis rangé, eux aussi. Mon évolution s'est faite dans la direction de la réflexion idéologique et la leur... je sais pas trop (il y en a un qui vend des moquettes, un gros beauf raciste, un autre qui exploitent des paysans chiliens, un avocat qui défend des violeurs de vieilles, et un business man pour qui la vie se résume à son compte en banque...)
Alors lentement, j'ai commencé à faire du tri dans mes amis Facebook, j'ai enlevé les anciens amis périmés, j'ai fait sauter les connaissances, j'ai supprimé ceux que je ne connaissais pas (je vous jure qu'il y en avait !), j'ai dégommé ceux que je ne verrai probablement plus jamais, j'ai fait brûler ceux dont je me soucie guère de la vie et qui se moquent de la mienne, et j'ai bien été obligé d'effacer ceux qui étaient morts et dont la famille ne connaissait pas soit le mot de passe, soit l'existence de ce compte Facebook.
Résultat des courses : 5 (quatre amis plus ma femme qui soit dit en passant est ma meilleure amie mais qui du coup est hors concours)
Alors je me suis dit : "Si je veux des nouvelles de ces quatre-là, je décroche mon téléphone et je leur demande s'ils vont bien ou comment se portent leurs nains de jardin." et j'ai résilié mon compte...
Facebook est un monde merveilleux dans lequel le mal n'existe pas et où tout le monde est ami mais si vous y réfléchissez combien de personnes parmi vos contacts sont racistes, proxénètes, crétins, ambitieux, jaloux, égoïstes, tyranniques, combien sont des meurtriers en puissance, des exploiteurs, des personnes qui se garent sur les places pour handicapés, des abrutis qui pensent que travailler jusqu'à soixante-dix ans c'est bien car cela pourra payer les retraites alors que leurs propres enfants sont au chômage, combien pense qu'il est normal d'interdire le voile intégral alors que ces femmes veulent conserver leur apparence pour leur mari et en ont ras la burqa de supporter les regards salasses de la gente masculine.
En tout état de cause peut-on être amis même virtuellement avec ces personnes ?
Moi, je ne peux pas.
jeudi 28 octobre 2010
J'aime l'automne.
Aujourd'hui, pendant la pause déjeuner, comme j'étais un peu fatigué (j'entends d'ici les "fichtre, quelle faignasse celui-là !"), je suis allé me reposer un instant sur un banc dans le parc qui fait front à la fenêtre de mon bureau.
Il faisait beau, l'air était juste un peu frais qu'une brise légère venait troubler et me faire frisonner par la même occasion. Devant moi, s'étalait une magnifique allée de tilleuls dont les teintes jaune-orangées scintillaient dans le soleil. Je vous jure, j'étais bien.
Une feuille est tombée, puis une autre et je me suis souvenu d'une planche de Gaston dans laquelle il compte les feuilles qui tombent, langoureusement avachi sur un banc. Je me suis donc dit "chiche !, je le tente !" et me voilà parti à compter les feuilles.
Pour tout dire jusqu'à neuf c'était amusant, même s'il faut être super attentif car elles peuvent se décrocher de n'importe quelle hauteur et de n'importe quel arbre. Ensuite il y eu une bourrasque et tout s'est enchaîné, une dizaine d'entre elles ont chues simultanément, portées par le vent vers l'autre bout du parc, puis la bourrasque s'est mise à tourbillonner devant moi et quelques dizaines (comment compter, on aurait dit une volée de chauves-souris !) d'autres se sont envolées, d'abord portées par un courant ascendant avant de se laisser retomber sur le sol.
D'un coup, j'ai eu froid, j'avais le regard agité comme après avoir passé plusieurs heures devant un jeu vidéo, j'avais un torticolis d'avoir tourner la tête dans tous les sens pour suivre leurs trajectoires, et j'étais encore plus fatigué.
Je suis rentré aussi vite que j'ai pu, j'ai englouti un paquet de pruneaux et je suis allé faire la sieste dans mon fauteuil.
Moralité : Gaston est un faux somnolent !
Il faisait beau, l'air était juste un peu frais qu'une brise légère venait troubler et me faire frisonner par la même occasion. Devant moi, s'étalait une magnifique allée de tilleuls dont les teintes jaune-orangées scintillaient dans le soleil. Je vous jure, j'étais bien.
Une feuille est tombée, puis une autre et je me suis souvenu d'une planche de Gaston dans laquelle il compte les feuilles qui tombent, langoureusement avachi sur un banc. Je me suis donc dit "chiche !, je le tente !" et me voilà parti à compter les feuilles.
Pour tout dire jusqu'à neuf c'était amusant, même s'il faut être super attentif car elles peuvent se décrocher de n'importe quelle hauteur et de n'importe quel arbre. Ensuite il y eu une bourrasque et tout s'est enchaîné, une dizaine d'entre elles ont chues simultanément, portées par le vent vers l'autre bout du parc, puis la bourrasque s'est mise à tourbillonner devant moi et quelques dizaines (comment compter, on aurait dit une volée de chauves-souris !) d'autres se sont envolées, d'abord portées par un courant ascendant avant de se laisser retomber sur le sol.
D'un coup, j'ai eu froid, j'avais le regard agité comme après avoir passé plusieurs heures devant un jeu vidéo, j'avais un torticolis d'avoir tourner la tête dans tous les sens pour suivre leurs trajectoires, et j'étais encore plus fatigué.
Je suis rentré aussi vite que j'ai pu, j'ai englouti un paquet de pruneaux et je suis allé faire la sieste dans mon fauteuil.
Moralité : Gaston est un faux somnolent !
mardi 26 octobre 2010
Sur ma libido...
J'ai acheté des caleçons la semaine dernière. Ils sont classe, légèrement moulants, ni trop, ni trop peu, en un mot : parfaits !
Je les aime bien mes caleçons mais ils me causent bien du souci. En effet, depuis que je les ai, ma libido en a pris un coup. Un sacré coup même, un coup négatif, et j'en suis même à me demander si je vais continuer à les porter car ça ne peut plus durer.
Je m'explique. Peu après les avoir achetés, j'ai voulu faire un câlin, câlineux et câlinoux et tout se passait bien jusqu'au moment où il fallait enlever nos sous-vêtements et super fièrement j'ai exhibé mon nouveau calbute. On aurait dit le David de Michelange en caleçon à rayures.
Et là, ce ne fut pas l'effet escompté qui m'attendait. Ma douce s'est rhabillée, et m'a dit "il est hors de question que je fasse des folies de mon corps avec toi", et elle est partie.
J'avoue, je n'ai strictement rien compris. Elles sont pourtant chouettes mes frusques. Rayées à point, molletonnées, douces...
Ce n'est que bien plus tard, et après lui avoir demandé quel était le problème que j'ai attentivement étudié mes achats et que j'ai pris conscience de leur marque. Et voilà le problème ! Je n'ai jamais fait attention aux marques et d'avoir un bout de tissu, Giorgio Armani ou Calvin Klein pour y mettre mes bonbons dedans me pose quelques réticences éthiques mais je serai plus attentif dorénavant.
En effet, j'habite dans un pays qui vend des caleçons siglés MST...
Je les aime bien mes caleçons mais ils me causent bien du souci. En effet, depuis que je les ai, ma libido en a pris un coup. Un sacré coup même, un coup négatif, et j'en suis même à me demander si je vais continuer à les porter car ça ne peut plus durer.
Je m'explique. Peu après les avoir achetés, j'ai voulu faire un câlin, câlineux et câlinoux et tout se passait bien jusqu'au moment où il fallait enlever nos sous-vêtements et super fièrement j'ai exhibé mon nouveau calbute. On aurait dit le David de Michelange en caleçon à rayures.
Et là, ce ne fut pas l'effet escompté qui m'attendait. Ma douce s'est rhabillée, et m'a dit "il est hors de question que je fasse des folies de mon corps avec toi", et elle est partie.
J'avoue, je n'ai strictement rien compris. Elles sont pourtant chouettes mes frusques. Rayées à point, molletonnées, douces...
Ce n'est que bien plus tard, et après lui avoir demandé quel était le problème que j'ai attentivement étudié mes achats et que j'ai pris conscience de leur marque. Et voilà le problème ! Je n'ai jamais fait attention aux marques et d'avoir un bout de tissu, Giorgio Armani ou Calvin Klein pour y mettre mes bonbons dedans me pose quelques réticences éthiques mais je serai plus attentif dorénavant.
En effet, j'habite dans un pays qui vend des caleçons siglés MST...
Ma sclérose et mes yeux !
Depuis ce matin je n'y vois plus rien, que dalle, peau de zeb. (Le premier qui ruine mon billet en disant "ben, comment y fait pour écrire ?", je le flingue !)
La soirée fut rude. En effet, nous venons d'intégrer un nouveau membre dans notre ensemble musical (ça claque, hein, ensemble musical), un saxophoniste pour être précis et donc nous devons répéter encore plus souvent pour qu'il puisse apprendre les morceaux et trouver des mélodies pour aller dessus. Bref, j'ai toujours mal aux doigts !
Du coup, je suis rentré aux alentours de minuit hier soir et en rentrant, j'avais encore un peu de boulot pour aujourd'hui, donc j'ai lu jusqu'à une heure avancée de la nuit et j'ai fini par m'endormir avec Camus qui chantait du rock. La nuit était douce, orageuse, venteuse mais douce jusqu'à une certaine heure du matin à laquelle mon fils de cinq ans m'a appelé en urgence pour m'annoncer sur un ton désolé, son incontinence nocturne. Après l'avoir aidé à changer de pyjama et l'avoir recouché avec son frère, j'ai rejoint mes pénates.
Lorsque mon réveil sonna quelques heures (minutes ? secondes ?) après, j'étais dans le noir le plus complet. Affolé j'ai appelé désespérément mon épouse qui luttait pour habiller les enfants pour lui faire part de ce souci.
J'étais incrédule ! Je ne voyais plus rien ! J'en étais à deux doigts de pleurer en me levant et en anticipant déjà les meubles à venir lorsqu'elle arriva enfin.
- Je ne vois plus rien !
- Ah bon ?
- Oui rien du tout, c'est tout noir. C'est peut-être grave.
- Non, je pense pas.
- Tu penses pas mais moi en attendant j'y vois queud !
- Oui mais ça va passer.
- Ca va passer, ça va passer. Je vais pas aller au boulot comme ça ! Il fait plus noir que dans l'estomac d'une taupe ! (si, si, j'utilise ce genre de métaphores animales)
- Hum...
- ...
- Mais dis-moi, tu as essayé d'ouvrir les yeux ?
Et la lumière est venue percuter le fond de mon globe oculaire, fut transmise en signal micro-électrique via mon nerf optique jusqu'à mon cerveau, qui une fois reçu, me transféra le message suivant :
"Je suis ta conscience et ta femme a raison, t'es vraiment tropcon bête !"
La soirée fut rude. En effet, nous venons d'intégrer un nouveau membre dans notre ensemble musical (ça claque, hein, ensemble musical), un saxophoniste pour être précis et donc nous devons répéter encore plus souvent pour qu'il puisse apprendre les morceaux et trouver des mélodies pour aller dessus. Bref, j'ai toujours mal aux doigts !
Du coup, je suis rentré aux alentours de minuit hier soir et en rentrant, j'avais encore un peu de boulot pour aujourd'hui, donc j'ai lu jusqu'à une heure avancée de la nuit et j'ai fini par m'endormir avec Camus qui chantait du rock. La nuit était douce, orageuse, venteuse mais douce jusqu'à une certaine heure du matin à laquelle mon fils de cinq ans m'a appelé en urgence pour m'annoncer sur un ton désolé, son incontinence nocturne. Après l'avoir aidé à changer de pyjama et l'avoir recouché avec son frère, j'ai rejoint mes pénates.
Lorsque mon réveil sonna quelques heures (minutes ? secondes ?) après, j'étais dans le noir le plus complet. Affolé j'ai appelé désespérément mon épouse qui luttait pour habiller les enfants pour lui faire part de ce souci.
J'étais incrédule ! Je ne voyais plus rien ! J'en étais à deux doigts de pleurer en me levant et en anticipant déjà les meubles à venir lorsqu'elle arriva enfin.
- Je ne vois plus rien !
- Ah bon ?
- Oui rien du tout, c'est tout noir. C'est peut-être grave.
- Non, je pense pas.
- Tu penses pas mais moi en attendant j'y vois queud !
- Oui mais ça va passer.
- Ca va passer, ça va passer. Je vais pas aller au boulot comme ça ! Il fait plus noir que dans l'estomac d'une taupe ! (si, si, j'utilise ce genre de métaphores animales)
- Hum...
- ...
- Mais dis-moi, tu as essayé d'ouvrir les yeux ?
Et la lumière est venue percuter le fond de mon globe oculaire, fut transmise en signal micro-électrique via mon nerf optique jusqu'à mon cerveau, qui une fois reçu, me transféra le message suivant :
"Je suis ta conscience et ta femme a raison, t'es vraiment trop
lundi 25 octobre 2010
Les vacances sont finies !
D'accord j'ai pas fait grand chose et j'ai pris du retard sur à peu près tout. J'avais plein de boulot mais je me suis dit que cela ne servait à rien d'être en vacances si c'était pour travailler plus (surtout pour gagner que dalle !) Et puis je suis partisan du "travailler moins pour vivre plus longtemps", maxime à laquelle le président Sarkozi devrait réfléchir.
Bref, malgré tout j'ai pas mal bossé pendant ces vacances et outre mon bois de chauffage, j'ai travaillé mon jeu de basse (un peu), j'ai réalisé une vidéo pour le lancement de www.zat.hu, j'ai élaboré la structure de "tête en l'air" mon prochain projet poétique et je me suis reposé en allant aux champignons avec mes schtroumpfs.
Enfin, je vous donne une partie du résultat de mon travail :
Bref, malgré tout j'ai pas mal bossé pendant ces vacances et outre mon bois de chauffage, j'ai travaillé mon jeu de basse (un peu), j'ai réalisé une vidéo pour le lancement de www.zat.hu, j'ai élaboré la structure de "tête en l'air" mon prochain projet poétique et je me suis reposé en allant aux champignons avec mes schtroumpfs.
Enfin, je vous donne une partie du résultat de mon travail :
samedi 23 octobre 2010
J'ai mal aux doigts...
Oui, je sais, je suis silencieux depuis quelques jours.
En résumé :
1. Je joue pas mal sur mon nouveau super ampli, qui me donne un son sub-bass.
2. J'ai écaillé trois tonnes (sans rire, précisément trois tonnes) de bois pour l'hiver.
3. Résultante de 1 et 2, j'ai mal aux doigts et aux mains et aux muscles et aux pieds et même au c..
Donc je recycle :
En résumé :
1. Je joue pas mal sur mon nouveau super ampli, qui me donne un son sub-bass.
2. J'ai écaillé trois tonnes (sans rire, précisément trois tonnes) de bois pour l'hiver.
3. Résultante de 1 et 2, j'ai mal aux doigts et aux mains et aux muscles et aux pieds et même au c..
Donc je recycle :
dimanche 17 octobre 2010
J'ai gaffé !
Depuis plus de trois ans maintenant, je suis avec une régularité sans faille (ou presque) le régime hypotoxique de Seignalet pour soigner ma sclérose en plaques et vendredi j'ai gaffé.
J'ai fait un gros écart, je devais aller chez le toubib pour lui montrer mon genoux qui après avoir subi mille contraintes et accidents liés à dix de handball dans les cages me fait souffrir et comme j'étais pressé (et que mes enfants me mettent souvent l'eau à la bouche) je me suis fait un toast avec de la confiture.
Il m'a fallu, plus de trois heures et un demi-litre de Coca pour évacuer la boule de pâte qui s'était formée dans mon estomac et qui ne voulait pas en sortir. Lorsque je suis allé chercher mon épouse au travail, j'étais vert, une migraine des grands jours comblait les trous de mon cerveau et j'avais mal au bide. Je lui ai expliqué et outre son "t'es trop con" traditionnel, je me suis fait engueuler.
Il m'arrive de lire sur certain forum que ce régime est difficile à suivre, moi je dis plutôt que lorsque on arrive à le suivre il est difficile à ne plus suivre. En tous cas, cela m'a servi de leçon et s'il m'arrivait d'avoir des envies qu'il m'était désagréable de contrôler, maintenant, la seule vue d'une miche de pain réveille l'artisan boulanger qui sommeille dans mon estomac et il se met à bosser !
Enfin, heureusement qu'il me reste celles de ma douce que je vais m'empresser d'aller pétrir !
J'ai fait un gros écart, je devais aller chez le toubib pour lui montrer mon genoux qui après avoir subi mille contraintes et accidents liés à dix de handball dans les cages me fait souffrir et comme j'étais pressé (et que mes enfants me mettent souvent l'eau à la bouche) je me suis fait un toast avec de la confiture.
Il m'a fallu, plus de trois heures et un demi-litre de Coca pour évacuer la boule de pâte qui s'était formée dans mon estomac et qui ne voulait pas en sortir. Lorsque je suis allé chercher mon épouse au travail, j'étais vert, une migraine des grands jours comblait les trous de mon cerveau et j'avais mal au bide. Je lui ai expliqué et outre son "t'es trop con" traditionnel, je me suis fait engueuler.
Il m'arrive de lire sur certain forum que ce régime est difficile à suivre, moi je dis plutôt que lorsque on arrive à le suivre il est difficile à ne plus suivre. En tous cas, cela m'a servi de leçon et s'il m'arrivait d'avoir des envies qu'il m'était désagréable de contrôler, maintenant, la seule vue d'une miche de pain réveille l'artisan boulanger qui sommeille dans mon estomac et il se met à bosser !
Enfin, heureusement qu'il me reste celles de ma douce que je vais m'empresser d'aller pétrir !
samedi 16 octobre 2010
Pourquoi faire des enfants à tout prix ?
Bon d'accord je sais, je n'ai pas trop mon mot à dire là-dessus vu que des marmots, j'en ai deux et qu'avec ma douce nous n'avons eu aucun problème pour les faire. Néanmoins, je trouve bizarre que l'on lutte à tout prix pour faire des enfants et je pense même que ce n'est pas leur rendre service.
J'ai lu cette phrase lourde de sens : "La fécondation in vitro était notre seul choix pour concevoir." Une foule de questions se pose alors, parmi elles : pourquoi faut-il absolument "concevoir" sachant que si mère nature en a décidé autrement c'est qu'il doit y avoir une raison et peut-on aller jusqu'aux plus lointaines extrémités pour faire des enfants ?
La première question repose sur la volonté de transmission du patrimoine génétique propre à tous les êtres vivants. Il ne faut pas oublier qu'en tout état de cause nous sommes plus proches d'un arbre que d'un caillou et encore plus proche d'une bonne grosse mouche verte. (Beuuurrrrrkkkk !) Bref, cette volonté est parfois contrariée par la nature qui pour une raison X ou Y nous empêche de faire des bébés, voire même sans raison car la nature n'est pas raisonnable. De fait, peut-on prendre le risque de contrarier la nature, car si elle a pris cette décision, c'est qu'il y a un risque soit pour la mère soit pour le bébé (malformation, maladie, difficultés d'accouchement, implosion...)
La deuxième question est plus d'ordre éthique. En effet, après avoir éprouvé les pires difficultés pour procréer, si après un long combat, une longue lutte, un long chemin de croix, un enfant voit le jour, dans quelles conditions sera-t-il élevé ? Dans un bunker ? Ne pouvant sortir qu'avec une tenue de protection, un masque à gaz et un casque ? Quelle enfance et quel avenir cet enfant vivra-t-il ?
Du coup, je ne comprends pas. Il existe des millions d'orphelins sur la planète, des millions d'enfants qui attendent de l'amour, non pas de leurs parents car ils ne sont plus, mais de l'amour tout court, alors pourquoi perdre autant de temps, d'énergie, et d'amour dans des hôpitaux pour avoir son enfant, en propre, juste à soi et pour ne le partager avec personne...
Pfffff, foutaises.
Quant à moi, ma sclérose m'a permis d'en faire deux et j'ai même envie d'en faire d'autres, j'attends juste l'accord de ma tendre qui elle, à l'inverse de la nature, est on ne peut plus raisonnable.
J'ai lu cette phrase lourde de sens : "La fécondation in vitro était notre seul choix pour concevoir." Une foule de questions se pose alors, parmi elles : pourquoi faut-il absolument "concevoir" sachant que si mère nature en a décidé autrement c'est qu'il doit y avoir une raison et peut-on aller jusqu'aux plus lointaines extrémités pour faire des enfants ?
La première question repose sur la volonté de transmission du patrimoine génétique propre à tous les êtres vivants. Il ne faut pas oublier qu'en tout état de cause nous sommes plus proches d'un arbre que d'un caillou et encore plus proche d'une bonne grosse mouche verte. (Beuuurrrrrkkkk !) Bref, cette volonté est parfois contrariée par la nature qui pour une raison X ou Y nous empêche de faire des bébés, voire même sans raison car la nature n'est pas raisonnable. De fait, peut-on prendre le risque de contrarier la nature, car si elle a pris cette décision, c'est qu'il y a un risque soit pour la mère soit pour le bébé (malformation, maladie, difficultés d'accouchement, implosion...)
La deuxième question est plus d'ordre éthique. En effet, après avoir éprouvé les pires difficultés pour procréer, si après un long combat, une longue lutte, un long chemin de croix, un enfant voit le jour, dans quelles conditions sera-t-il élevé ? Dans un bunker ? Ne pouvant sortir qu'avec une tenue de protection, un masque à gaz et un casque ? Quelle enfance et quel avenir cet enfant vivra-t-il ?
Du coup, je ne comprends pas. Il existe des millions d'orphelins sur la planète, des millions d'enfants qui attendent de l'amour, non pas de leurs parents car ils ne sont plus, mais de l'amour tout court, alors pourquoi perdre autant de temps, d'énergie, et d'amour dans des hôpitaux pour avoir son enfant, en propre, juste à soi et pour ne le partager avec personne...
Pfffff, foutaises.
Quant à moi, ma sclérose m'a permis d'en faire deux et j'ai même envie d'en faire d'autres, j'attends juste l'accord de ma tendre qui elle, à l'inverse de la nature, est on ne peut plus raisonnable.
mercredi 13 octobre 2010
J'y ai cru !
Voilà, je suis expatrié dans un pays qui ne connait ni la grève ni le phénomène de manifestations. Ce n'est pas que ses habitants ne manifestent pas, mais ils ne manifestent pas contre mais plutôt pour ou alors ils manifestent leur amour, leur joie de vivre et leur sympathie.
J'en étais sur ces conclusions lorsque j'ai entendu des cris sous les fenêtres de mon bureau. "Saperlipopette, me suis-je dit, (si, si, j'utilise ce genre d'expression depuis que mon fils a découvert Tintin) seraient-ils en train de manifester ?" Etant donné que j'étais sur le point de commencer mon en-cas matinal (thé, pommes, noisettes), je n'ai pas pris la peine de descendre pour découvrir cette évolution sociale mais j'ai tout de même pris la peine d'en informer Sapiens Sapiens. Sa réaction fut à l'échelle de ma stupéfaction "ça fait six ans que t'habites ici, ils se mettent à manifester et toi tu descends pas pour voir ça ???" C'est vrai, mon estomac est prioritaire sur ma curiosité.
Aussi, ce matin lorsque j'ai réentendu les mêmes cris de libation révolutionnaire et anarchique, comme j'avais fini de manger, ni une, ni deux, j'ai pris mes jambes à mon cou, j'ai dévalé les escaliers en roulant une cigarette (ne me demandez pas comment j'ai fait) et me suis précipité dehors pour voir.
C'est une énorme déception qui m'attendait. Les cris que j'ai entendus étaient effectivement ceux d'une libation, mais d'une libation alcoolique, justifiée par l'organisation de journées pour la jeunesse composées d'une grande beuverie sur fond de concerts de rock.
Vive la jeunesse, vivent les spaghettis, et en avant les bières.
J'en étais sur ces conclusions lorsque j'ai entendu des cris sous les fenêtres de mon bureau. "Saperlipopette, me suis-je dit, (si, si, j'utilise ce genre d'expression depuis que mon fils a découvert Tintin) seraient-ils en train de manifester ?" Etant donné que j'étais sur le point de commencer mon en-cas matinal (thé, pommes, noisettes), je n'ai pas pris la peine de descendre pour découvrir cette évolution sociale mais j'ai tout de même pris la peine d'en informer Sapiens Sapiens. Sa réaction fut à l'échelle de ma stupéfaction "ça fait six ans que t'habites ici, ils se mettent à manifester et toi tu descends pas pour voir ça ???" C'est vrai, mon estomac est prioritaire sur ma curiosité.
Aussi, ce matin lorsque j'ai réentendu les mêmes cris de libation révolutionnaire et anarchique, comme j'avais fini de manger, ni une, ni deux, j'ai pris mes jambes à mon cou, j'ai dévalé les escaliers en roulant une cigarette (ne me demandez pas comment j'ai fait) et me suis précipité dehors pour voir.
C'est une énorme déception qui m'attendait. Les cris que j'ai entendus étaient effectivement ceux d'une libation, mais d'une libation alcoolique, justifiée par l'organisation de journées pour la jeunesse composées d'une grande beuverie sur fond de concerts de rock.
Vive la jeunesse, vivent les spaghettis, et en avant les bières.
Un sclérosé patient.
Il y a quelques temps, j'ai commandé un nouvel ampli basse. Du matériel beaucoup plus intéressant que celui sur lequel je jouais jusqu'alors.
Depuis que j'ai effectué le virement bancaire, je bous d'une impatience sans nom. Il est vrai que je ne suis pas trop habitué à commander des choses ou des services sur la toile. Toujours est-il que hier, en rentrant du travail, j'ai trouvé un avis de passage du facteur dans ma boite aux lettres et ce matin, après que j'eus déposé tout le monde à l'école ou au travail, j'ai couru jusqu'à la poste pour retirer mon paquet. Première erreur, ne pas courir ! Ma deuxième erreur fut de me garer à environ cinq cents mètres de la poste, ce qui dans l'absolu n'est pas très loin mais qui en portant un carton de mensurations 60x50x40 et pesant trente kilos s'avère être le bout du monde. Ma troisième erreur fut d'y aller avant d'aller au travail.
La somme cumulée de mes erreurs donne maintenant la situation suivante, la course à pieds sous le soleil automnal m'a mis en sueur et je pue. De plus elle n'a fait qu'amplifier mon impatience. Ensuite je suis fatigué par mes cinq cents mètres herculéens et je n'ai toujours pas eu le temps d'ouvrir ce foutu carton et donc de pouvoir essayer mon joujou.
Comme si j'avais le temps vindieu ! J'ai la sclérose en plaques quoi ! Bon ok je fais mon gamin capricieux mais je l'assume ! La seule chose qui me console c'est que la semaine prochaine je suis en vacances et que je vais pouvoir m'amuser. J'ai promis à ma douce de changer un carreau, d'en mastiquer un deuxième, de couper du bois pour l'hiver qui approche, de ranger mes papiers qui traînent depuis six mois, de peindre les toilettes, de déboucher la baignoire, de finir de monter l'électricité dans la maison, de nettoyer le jardin, mais je crois que tout cela va tomber dans un trou et que je vais oublier.
Depuis que j'ai effectué le virement bancaire, je bous d'une impatience sans nom. Il est vrai que je ne suis pas trop habitué à commander des choses ou des services sur la toile. Toujours est-il que hier, en rentrant du travail, j'ai trouvé un avis de passage du facteur dans ma boite aux lettres et ce matin, après que j'eus déposé tout le monde à l'école ou au travail, j'ai couru jusqu'à la poste pour retirer mon paquet. Première erreur, ne pas courir ! Ma deuxième erreur fut de me garer à environ cinq cents mètres de la poste, ce qui dans l'absolu n'est pas très loin mais qui en portant un carton de mensurations 60x50x40 et pesant trente kilos s'avère être le bout du monde. Ma troisième erreur fut d'y aller avant d'aller au travail.
La somme cumulée de mes erreurs donne maintenant la situation suivante, la course à pieds sous le soleil automnal m'a mis en sueur et je pue. De plus elle n'a fait qu'amplifier mon impatience. Ensuite je suis fatigué par mes cinq cents mètres herculéens et je n'ai toujours pas eu le temps d'ouvrir ce foutu carton et donc de pouvoir essayer mon joujou.
Comme si j'avais le temps vindieu ! J'ai la sclérose en plaques quoi ! Bon ok je fais mon gamin capricieux mais je l'assume ! La seule chose qui me console c'est que la semaine prochaine je suis en vacances et que je vais pouvoir m'amuser. J'ai promis à ma douce de changer un carreau, d'en mastiquer un deuxième, de couper du bois pour l'hiver qui approche, de ranger mes papiers qui traînent depuis six mois, de peindre les toilettes, de déboucher la baignoire, de finir de monter l'électricité dans la maison, de nettoyer le jardin, mais je crois que tout cela va tomber dans un trou et que je vais oublier.
mardi 12 octobre 2010
Moi, mon double et la sclérose en plaques
Morbleu ! C'est extraordinaire !
Il y a quelques jours, alors que j'étais en voiture, tranquillement arrêté à un feu rouge, lorsqu'un individu a traversé le passage clouté devant mon automobile. Quelle surprise, c'était moi ! Enfin, pas mon vrai moi, pas celui qui était assis derrière mon volant, mais l'apparence réelle de ce moi-là. Même couleur générale (marron), même casquette d'avant-guerre, même veste en velours râpée et élimée aux coudes, même pantalon vieillot et poussiéreux, même chaussures en cuir usées, même pilosité faciale et même longueur de barbe, même couleur de cheveux et même coupe de cheveux (elle se résume à une longueur définie, l'absence de coupe de cheveux est mon créneau), bref en un mot : moi devant moi.
Je ne sais pas si cela déjà arrivé à quelqu'un mais c'est troublant, on ne peut pas dire que ce soit un sosie mais j'ai vu ce que les gens peuvent voir lorsque je marche dans la rue. Je n'ai pas eu le temps d'analyser sa dégaine, pour savoir si elle me plaisait ou pas tant cette apparition fut bouleversante.
En rentrant chez moi, j'ai raconté l'expérience que j'avais vécu à mon épouse. Elle m'a écouté avec attention et a esquissé un sourire. Deux jours plus tard, nous sommes partis dans un centre commercial pour y trouver l'hydravion en légo qui aujourd'hui fait tant plaisir à notre fils et qu'il reçut pour son anniversaire, et alors que nous descendions l'escalator, elle se met à rire avec fougue et sans retenue. Je la regarde étonné, je suis son regard et je tombe sur mon moi cinq mètres plus bas. Discrètement, je lui dis : "c'est lui" en le désignant du nez (c'est malpoli de montrer quelqu'un du doigt car on lui lance une malédiction). Je sais me répond-elle en souriant.
La question que je me pose maintenant c'est : est-il correct, lorsque je le rencontre à nouveau de lui dire "salut, toi aussi t'es sclérose en plaqué ?". Je ne suis pas sûr qu'il comprenne la blague ni même qu'il ait conscience que nous appartenons à la même catégorie socio-vestimentaire mais en tous les cas moi, cela me ferait bien rire !
Il y a quelques jours, alors que j'étais en voiture, tranquillement arrêté à un feu rouge, lorsqu'un individu a traversé le passage clouté devant mon automobile. Quelle surprise, c'était moi ! Enfin, pas mon vrai moi, pas celui qui était assis derrière mon volant, mais l'apparence réelle de ce moi-là. Même couleur générale (marron), même casquette d'avant-guerre, même veste en velours râpée et élimée aux coudes, même pantalon vieillot et poussiéreux, même chaussures en cuir usées, même pilosité faciale et même longueur de barbe, même couleur de cheveux et même coupe de cheveux (elle se résume à une longueur définie, l'absence de coupe de cheveux est mon créneau), bref en un mot : moi devant moi.
Je ne sais pas si cela déjà arrivé à quelqu'un mais c'est troublant, on ne peut pas dire que ce soit un sosie mais j'ai vu ce que les gens peuvent voir lorsque je marche dans la rue. Je n'ai pas eu le temps d'analyser sa dégaine, pour savoir si elle me plaisait ou pas tant cette apparition fut bouleversante.
En rentrant chez moi, j'ai raconté l'expérience que j'avais vécu à mon épouse. Elle m'a écouté avec attention et a esquissé un sourire. Deux jours plus tard, nous sommes partis dans un centre commercial pour y trouver l'hydravion en légo qui aujourd'hui fait tant plaisir à notre fils et qu'il reçut pour son anniversaire, et alors que nous descendions l'escalator, elle se met à rire avec fougue et sans retenue. Je la regarde étonné, je suis son regard et je tombe sur mon moi cinq mètres plus bas. Discrètement, je lui dis : "c'est lui" en le désignant du nez (c'est malpoli de montrer quelqu'un du doigt car on lui lance une malédiction). Je sais me répond-elle en souriant.
La question que je me pose maintenant c'est : est-il correct, lorsque je le rencontre à nouveau de lui dire "salut, toi aussi t'es sclérose en plaqué ?". Je ne suis pas sûr qu'il comprenne la blague ni même qu'il ait conscience que nous appartenons à la même catégorie socio-vestimentaire mais en tous les cas moi, cela me ferait bien rire !
lundi 11 octobre 2010
Ma mère et la sclérose.
Suite à une remarque pertinente de ma génitrice, "tu parles de tout le monde mais tu parles jamais de moi !", j'ai décidé de lui dédier un petit billet. D'abord parce qu'elle le mérite, c'est tout de même elle qui a toujours eu un des regards les plus lucides sur la maladie et puis surtout parce qu'il faut toujours faire plaisir à sa maman (c'est ce que j'enseigne à mes enfants.)
Elle est loin, toujours perdue sur mon île natale bien plus proche de l'Afrique que des neiges alpines, et elle essaie d'être proche autant que faire se peut. Aussi, elle me fait des remarques sur mes billets, "c'est vrai que tu es un peu vulgaire", "c'est un peu tristounet ton histoire", ou encore "punaise ! Ce que tu peux faire comme fautes d'orthographe !", elle est comme ça ma mère, enthousiaste et critique. Mais il n'empêche qu'elle est là et qu'elle essaie à tout prix de calmer les ardeurs alarmistes du reste de la famille qui est tombé sur ce blog. "Pour eux, c'est la fin du monde, mais je ne suis pas sûre qu'ils ont tout compris !" Forcément que non maman, ils n'ont même rien compris et puis tu sais, ce sont tous des cons-tipés.
Bref, tout ça pour dire que la sclérose en plaques est un problème si vous considérez que c'en est un, que si votre famille se transforme en cocker et vos amis en une race bovine indéterminée. Si tout le monde se met d'accord, vous le premier (ou première), pour dire "ok, je suis sclérose en plaqué, et alors ? C'est grave docteur ?", il y a peu de chance que la maladie trouve une aspérité sur votre système nerveux pour yfoutre mettre le foutoir.
Alors, merci maman, merci papa, merci ma femme et mes enfants, merci mes frères et sœurs, merci Luigi (c'est mon chat), merci mes amis, merci les autres, tante, cousins, cousines, par alliance, de sang, ou germains, merci les plantes et les rivières, merci le ciel et les étoiles, merci la lune, merci les fenêtres et les portes et merde pour les autres.
Elle est loin, toujours perdue sur mon île natale bien plus proche de l'Afrique que des neiges alpines, et elle essaie d'être proche autant que faire se peut. Aussi, elle me fait des remarques sur mes billets, "c'est vrai que tu es un peu vulgaire", "c'est un peu tristounet ton histoire", ou encore "punaise ! Ce que tu peux faire comme fautes d'orthographe !", elle est comme ça ma mère, enthousiaste et critique. Mais il n'empêche qu'elle est là et qu'elle essaie à tout prix de calmer les ardeurs alarmistes du reste de la famille qui est tombé sur ce blog. "Pour eux, c'est la fin du monde, mais je ne suis pas sûre qu'ils ont tout compris !" Forcément que non maman, ils n'ont même rien compris et puis tu sais, ce sont tous des cons-tipés.
Bref, tout ça pour dire que la sclérose en plaques est un problème si vous considérez que c'en est un, que si votre famille se transforme en cocker et vos amis en une race bovine indéterminée. Si tout le monde se met d'accord, vous le premier (ou première), pour dire "ok, je suis sclérose en plaqué, et alors ? C'est grave docteur ?", il y a peu de chance que la maladie trouve une aspérité sur votre système nerveux pour y
Alors, merci maman, merci papa, merci ma femme et mes enfants, merci mes frères et sœurs, merci Luigi (c'est mon chat), merci mes amis, merci les autres, tante, cousins, cousines, par alliance, de sang, ou germains, merci les plantes et les rivières, merci le ciel et les étoiles, merci la lune, merci les fenêtres et les portes et merde pour les autres.
Une petite pause clope !
Voilà plusieurs jours que je n'ai rien écrit. Rien, strictement rien, pas le moindre mot, pas la moindre lettre. Je faisais grève ! Et oui, grève contre la réforme des retraites, contre l'absence de pause cigarette pendant les cours, pour la libération de tous les prisonniers politiques, contre l'hypocrisie et la malhonnêteté politique, pour le retour de Groquick dans les publicités Nesquick, pour une diminution du prix des carambars, pour une dispense de travail permanente et pour la caresse aux arbres hebdomadaire obligatoire pour tous. Bref, je faignassais.
En plus, ce week-end fut largement assez chargé pour je fasse autre chose de mon temps que d'écrire des absurdités tandis qu'aujourd'hui, lundi matin, de retour au boulot, j'ai tout mon temps pour cela.
En effet je résume :
Vendredi, j'ai appris que l'on pouvait faire une expo avec n'importe quoi du moment qu'elle est soutenue par les officiels, et que ces dits officiels prennent un malin plaisir à faire des discours à n'en plus finir avant de lancer le départ vers le buffet et les amuse-bouches pour lesquels les gens se sont déplacés. J'ai aussi appris que l'on pouvait être très ému de retrouver quelqu'un même si l'on a jamais eu de grandes affinités avec lui.
Samedi, j'ai appris qu'on pouvait acheter un appartement pour ne pas y vivre, attendre qu'il soit tout beau, tout meublé, tout peint, tout décoré, tout impersonnel pour décider d'y emménager. Je me suis aussi rendu compte que le pétrole c'est bien, mais la vie sans serait vraiment mieux, moins de chômage, moins d'arbitraire, plus de productions locales, moins de grandes superstructures, moins de bruits et un ciel vraiment bleu ! Je me suis aussi félicité du fait que l'équipe de France de foutchballe pouvait gagner deux fois de suite !
Dimanche, l'apothéose, le 10 10 10, cinquième anniversaire de mon fils, troisième anniversaire de (re-)mariage de mon père, nullième anniversaire de (re-)mariage de ma tante, huitième anniversaire du décès du compagnon de ma mère, mon trois cent quatre-vingt dix-septième mensuversaire ! Quelle belle fête ! Il faisait beau, froid, mais nous avons mangé un fraisier glacé sur lit de moelleux au chocolat, un pur délice (Que ceux qui veulent la recette me contactent).
Vive ma sclérose !
En plus, ce week-end fut largement assez chargé pour je fasse autre chose de mon temps que d'écrire des absurdités tandis qu'aujourd'hui, lundi matin, de retour au boulot, j'ai tout mon temps pour cela.
En effet je résume :
Vendredi, j'ai appris que l'on pouvait faire une expo avec n'importe quoi du moment qu'elle est soutenue par les officiels, et que ces dits officiels prennent un malin plaisir à faire des discours à n'en plus finir avant de lancer le départ vers le buffet et les amuse-bouches pour lesquels les gens se sont déplacés. J'ai aussi appris que l'on pouvait être très ému de retrouver quelqu'un même si l'on a jamais eu de grandes affinités avec lui.
Samedi, j'ai appris qu'on pouvait acheter un appartement pour ne pas y vivre, attendre qu'il soit tout beau, tout meublé, tout peint, tout décoré, tout impersonnel pour décider d'y emménager. Je me suis aussi rendu compte que le pétrole c'est bien, mais la vie sans serait vraiment mieux, moins de chômage, moins d'arbitraire, plus de productions locales, moins de grandes superstructures, moins de bruits et un ciel vraiment bleu ! Je me suis aussi félicité du fait que l'équipe de France de foutchballe pouvait gagner deux fois de suite !
Dimanche, l'apothéose, le 10 10 10, cinquième anniversaire de mon fils, troisième anniversaire de (re-)mariage de mon père, nullième anniversaire de (re-)mariage de ma tante, huitième anniversaire du décès du compagnon de ma mère, mon trois cent quatre-vingt dix-septième mensuversaire ! Quelle belle fête ! Il faisait beau, froid, mais nous avons mangé un fraisier glacé sur lit de moelleux au chocolat, un pur délice (Que ceux qui veulent la recette me contactent).
Vive ma sclérose !
mercredi 6 octobre 2010
Fichtre ! Je vais disparaître !
Je viens de lire un article pseudo-intéressant et pseudo scientifique qui suite à des tests cliniques montre que le sommeil permet d'éliminer des graisses superflues et qui titre :
"Le manque de sommeil nuit à la perte de masse graisseuse."
Du coup je m'inquiète. Si eut un temps, j'avais une légère surcharge pondérale (ceux qui me connaissent aujourd'hui et qui n'ont pas connu le temps béni des bourrelets doivent bien rire), ce n'est plus le cas et j'ai opté pour une mode du peau à porter légère, très légère, si légère que ma mère à chacune de nos rencontres aimerait bien me gaver comme une oie.
Il faut dire aussi que si depuis que j'ai des enfants qui courent partout et qui se lèvent tôt, mes nuits sont plus courtes, j'ai en parallèle développé un art de la sieste. J'ai installé un nouveau fauteuil très confortable dans mon bureau et je profite de chaque instant de repos pour m'y vautrer et y faire reposer membres, yeux et cerveau. Tant est si bien que mon volume de sommeil quotidien a considérablement augmenté depuis lors.
J'ai donc peut-être trouvé l'explication qui démontre le fait que malgré les quantités colossales de nourriture, de grignotage que je peux ingurgiter, mon sommeil réparateur s'occupe de virer tout cela aux toilettes.
Je dis donc, vive la sieste et vive Gaston !
mardi 5 octobre 2010
Comme un ciel gris.
Bon ok c'est l'automne mais ce n'est pas une raison suffisante pour que les nuages viennent mettre le bordel bazar dans le ciel.
Petit déjeuner : café, griottes séchées, chocolat et galettes de riz.
Hier en rangeant mon bureau (disons plutôt en recherchant désespérément un document égaré) je suis tombé en admiration devant deux vers de mon ami schizophrène paranoïaque, qui, à la couleur hépatique du papier sur lequel ils étaient inscrits, devaient dater du début de la guerre du Golf (la première bien sûr) mais ils correspondent si bien à ce que je ressens qu'ils m'ont bouleversé. La dernière fois que je fus remué à ce point c'est lorsque j'ai vu mon aîné faire un câlin à un arbre dans la forêt.
importance relative des événements
- je me fous de quelque chose qui paraît la fin du monde
Je remercie grandement mon ami Sapiens Sapiens pour cette couleur, cette ouverture fantastique ! Je me dis aujourd'hui que chaque fois qu'il m'arrivera unecouille une expérience peu joyeuse, je me dirai tel un robot : "importance relative des événements, je me fous de quelque chose qui paraît la fin du monde !"
D'ailleurs, c'est la prochaine maxime que je vais faire apprendre à mes enfants, dès qu'ils connaîtront sans faille cette citation d'Arthur et les Minimoys : "Chaque jour la nature te nourrit, un jour tu nourriras la nature."
(pour les parents dont l'enfant à les cheveux longs, suspendez le par les pieds devant un miroir, c'est magique, il se transforme aussitôt en minimoy et en plus il adore ça...)
Petit déjeuner : café, griottes séchées, chocolat et galettes de riz.
Hier en rangeant mon bureau (disons plutôt en recherchant désespérément un document égaré) je suis tombé en admiration devant deux vers de mon ami schizophrène paranoïaque, qui, à la couleur hépatique du papier sur lequel ils étaient inscrits, devaient dater du début de la guerre du Golf (la première bien sûr) mais ils correspondent si bien à ce que je ressens qu'ils m'ont bouleversé. La dernière fois que je fus remué à ce point c'est lorsque j'ai vu mon aîné faire un câlin à un arbre dans la forêt.
importance relative des événements
- je me fous de quelque chose qui paraît la fin du monde
Je remercie grandement mon ami Sapiens Sapiens pour cette couleur, cette ouverture fantastique ! Je me dis aujourd'hui que chaque fois qu'il m'arrivera une
D'ailleurs, c'est la prochaine maxime que je vais faire apprendre à mes enfants, dès qu'ils connaîtront sans faille cette citation d'Arthur et les Minimoys : "Chaque jour la nature te nourrit, un jour tu nourriras la nature."
(pour les parents dont l'enfant à les cheveux longs, suspendez le par les pieds devant un miroir, c'est magique, il se transforme aussitôt en minimoy et en plus il adore ça...)
lundi 4 octobre 2010
Y'avait un ver dans la pomme !
Que de bouleversements ce week-end mes aïeux ! Et quelle ironie !
Résumé : Jeudi soir, une visite impromptue dans un restaurant huppé de la ville, nous amena moi et quelques compagnons à rencontrer un allemand légèrement dingue, ami de l'un d'entre nous. Ce cher homme nous proposa 5000 euros pour aller faire des concerts à New York. La classe !
Suite à cela, un intense débat plus que passionné eut lieu entre nous, oui, non, peut-être, dans quelles mesures, avec quels rapports contractuel... Bref on s'est pris la tête !
Chose que l'on avait pas prévu c'était le ver. Terrible le ver ! D'abord parce que comme cette proposition eut lieu entre un verre de bourbon et une bière et on eut tout loisir d'émettre de sérieux doutes sur l'engagement sans faille ni limites de notre généreux bienfaiteur et aussi car les questions d'argent entre amis ne sont jamais bonnes à prendre. Toujours est-il que ce matin à la première heure, notre germain loufoque nous a retiré sa proposition arguant qu'il devait payer les études de sa fille et qu'il avait oublié.
Je vous avais prévenu qu'il est légèrement allumé. Donc le ver a mangé la pomme, la pomme a pourri et nous conservons nos vers que nous chanterons dans la palinka et le paprika.
C'est pas tout ça mais j'ai faim et je crois qu'une pomme accompagnée de chocolat serait bienvenue.
Résumé : Jeudi soir, une visite impromptue dans un restaurant huppé de la ville, nous amena moi et quelques compagnons à rencontrer un allemand légèrement dingue, ami de l'un d'entre nous. Ce cher homme nous proposa 5000 euros pour aller faire des concerts à New York. La classe !
Suite à cela, un intense débat plus que passionné eut lieu entre nous, oui, non, peut-être, dans quelles mesures, avec quels rapports contractuel... Bref on s'est pris la tête !
Chose que l'on avait pas prévu c'était le ver. Terrible le ver ! D'abord parce que comme cette proposition eut lieu entre un verre de bourbon et une bière et on eut tout loisir d'émettre de sérieux doutes sur l'engagement sans faille ni limites de notre généreux bienfaiteur et aussi car les questions d'argent entre amis ne sont jamais bonnes à prendre. Toujours est-il que ce matin à la première heure, notre germain loufoque nous a retiré sa proposition arguant qu'il devait payer les études de sa fille et qu'il avait oublié.
Je vous avais prévenu qu'il est légèrement allumé. Donc le ver a mangé la pomme, la pomme a pourri et nous conservons nos vers que nous chanterons dans la palinka et le paprika.
C'est pas tout ça mais j'ai faim et je crois qu'une pomme accompagnée de chocolat serait bienvenue.
samedi 2 octobre 2010
C'est dur d'avoir des enfants !
Hier soir, ma dulcinée est sortie, elle n'est pas rentrée trop tard mais dans ces cas là, la gentillesse et le respect nous imposent que ce soit l'autre qui se lève pour s'occuper des enfants le lendemain. Elle n'est donc pas rentrée tard et nous avons décidé de regarder un film ensemble tout en discutant... La discussion fut longue, le film miteux, nous nous somme couchés à deux heures du mat'.
Notre cadet commence à être propre et même s'il dort encore avec une couche, il prévient et ce matin, il nous a fait part de son envie de faire pipi. C'est bien non ? Sauf qu'à six heures du matin, le pipi pour un papa qui s'est couché tard a quelque chose de paranormal. Je suis content qu'il ait prévenu, mais du coup le café avait un goût de chiottes et à l'approche de midi je sens monter en moi une brume épaisse qui cache l'avancée des troupes d'infanterie et de cavaleries napoléoniennes. C'est comme un roulement dont je n'arrive pas à me défaire.
Le fait est qu'un des symptômes de la sclérose en plaques est une fatigue intense et permanente. Il y a quelques années encore, je pouvais me coucher très tard, légèrement ou totalement saoul et me lever sans encombre le lendemain. Je me pose donc la question : Ma fatigue de l'instant est-elle due à la maladie, au fait d'être père, ou au fait de vieillir ?
Je sais que je suis d'un naturel fatigué mais tout de même ! Bon c'est pas tout ça mais je vais aller faire la sieste...
Notre cadet commence à être propre et même s'il dort encore avec une couche, il prévient et ce matin, il nous a fait part de son envie de faire pipi. C'est bien non ? Sauf qu'à six heures du matin, le pipi pour un papa qui s'est couché tard a quelque chose de paranormal. Je suis content qu'il ait prévenu, mais du coup le café avait un goût de chiottes et à l'approche de midi je sens monter en moi une brume épaisse qui cache l'avancée des troupes d'infanterie et de cavaleries napoléoniennes. C'est comme un roulement dont je n'arrive pas à me défaire.
Le fait est qu'un des symptômes de la sclérose en plaques est une fatigue intense et permanente. Il y a quelques années encore, je pouvais me coucher très tard, légèrement ou totalement saoul et me lever sans encombre le lendemain. Je me pose donc la question : Ma fatigue de l'instant est-elle due à la maladie, au fait d'être père, ou au fait de vieillir ?
Je sais que je suis d'un naturel fatigué mais tout de même ! Bon c'est pas tout ça mais je vais aller faire la sieste...
vendredi 1 octobre 2010
C'est quoi le pire ?
Je lance dès à présent une grande série de débats philosophiques intitulée : C'est quoi le pire ?
En effet, sujet du jour, c'est quoi le pire entre avoir la sclérose en plaques et se faire trahir par un ami ?
Vous me direz, l'un n'empêche pas l'autre et si un ami vous trahit c'est que ce n'était pas un ami mais une simple connaissance. Néanmoins, passé ces hypothèses d'usage, je crois que je ne souhaite à personne ni de se faire trahir ni d'apprendre qu'il est sclérose en plaqué.
Quoique si on y réfléchit plus avant, la sclérose en plaques quelles que soient ses formes, reste une maladie auto-immune et donc corporelle ; tandis que la trahison, elle est d'ordre psychologique et donc pourrait entraîner des séquelles bien pires que celles de la sclérose (manque de confiance en soi, incapacité à pouvoir faire confiance, paranoïa, psychoses, phobies en tout genre...).
Du coup pour l'instant et sous réserve de modifications du billet, le pire est de se faire trahir par un ami !
J'ai de la veine aujourd'hui, j'ai touché le jackpot, j'ai décroché les deux, la classe, non ?
En effet, sujet du jour, c'est quoi le pire entre avoir la sclérose en plaques et se faire trahir par un ami ?
Vous me direz, l'un n'empêche pas l'autre et si un ami vous trahit c'est que ce n'était pas un ami mais une simple connaissance. Néanmoins, passé ces hypothèses d'usage, je crois que je ne souhaite à personne ni de se faire trahir ni d'apprendre qu'il est sclérose en plaqué.
Quoique si on y réfléchit plus avant, la sclérose en plaques quelles que soient ses formes, reste une maladie auto-immune et donc corporelle ; tandis que la trahison, elle est d'ordre psychologique et donc pourrait entraîner des séquelles bien pires que celles de la sclérose (manque de confiance en soi, incapacité à pouvoir faire confiance, paranoïa, psychoses, phobies en tout genre...).
Du coup pour l'instant et sous réserve de modifications du billet, le pire est de se faire trahir par un ami !
J'ai de la veine aujourd'hui, j'ai touché le jackpot, j'ai décroché les deux, la classe, non ?
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