Je lance dès à présent une grande série de débats philosophiques intitulée : C'est quoi le pire ?
En effet, sujet du jour, c'est quoi le pire entre avoir la sclérose en plaques et se faire trahir par un ami ?
Vous me direz, l'un n'empêche pas l'autre et si un ami vous trahit c'est que ce n'était pas un ami mais une simple connaissance. Néanmoins, passé ces hypothèses d'usage, je crois que je ne souhaite à personne ni de se faire trahir ni d'apprendre qu'il est sclérose en plaqué.
Quoique si on y réfléchit plus avant, la sclérose en plaques quelles que soient ses formes, reste une maladie auto-immune et donc corporelle ; tandis que la trahison, elle est d'ordre psychologique et donc pourrait entraîner des séquelles bien pires que celles de la sclérose (manque de confiance en soi, incapacité à pouvoir faire confiance, paranoïa, psychoses, phobies en tout genre...).
Du coup pour l'instant et sous réserve de modifications du billet, le pire est de se faire trahir par un ami !
J'ai de la veine aujourd'hui, j'ai touché le jackpot, j'ai décroché les deux, la classe, non ?
Oh oh... Bon. C'est pas bien grave car je te fais confiance pour éviter les séquelles exposées dans le billet, mais c'est vrai que la trahison reste toujours un très mauvais moment à digérer. Ca, ça peut être catégorisé dans le vulgaire par exemple. C'est tellement pas classe !!Oh oh... Bon. C'est pas bien grave car je te fais confiance pour éviter les séquelles exposées dans le billet, mais c'est vrai que la trahison reste toujours un très mauvais moment à digérer. Ca, ça peut être catégorisé dans le vulgaire par exemple. C'est tellement pas classe !!
RépondreSupprimerAprès, je ne connais pas le contexte mais il m'est déjà arrivé de trahir malgré moi, une amie. On n'était pas non plus les meilleurs potes du monde mais on s'aimaient bien, quoi. Je me suis rendue compte de ce que j'avais fait au moment où elle l'a nommée... et sincèrement j'étais aussi mal qu'elle. Il a bien fallu deux ans pour que nos rapports soient à nouveau fluides. Je sais pas si cette dernière réflexion peut te faire relativiser niveau psy mais quoi qu'il en soit, garde confiance en toi et en la vie, allez, ouaiiis!! (Tu pourrais m'embaucher comme Chharlie's chear-leader mais je prends cher).
A part ça, un truc me chiffone: tu dis dans ton billet "je ne souhaite à personne de se faire trahir par ami ni d'apprendre qu'il est sclérose-en-plaqué". C'est donc que l'un comme l'autre t'a fait aussi mal. Tu viens donc de nous avouer que tu n'as pas que dit "OK" au docteur qui te l'a annoncé, tu as aussi pris un coup. Et c'est normal. Cette faiblesse te rend finalement plus humain et plus aimable pour les gens qui ne te connaissent pas, c'est peut-être cette "arrogance" dont voulait parler ton épouse...? Mais peut-être me trompe-je.
En tous cas je continue de t'envoyer mes pensées les plus ensoleillées, et encore plus en ce jour de trahison. La biiise !
Ben, dans l'absolu ce n'est pas tant la maladie en elle-même qui me pèse mais le régime qu'elle implique pour moi. J'aimerais bien parfois faire quelques excès de pâtisseries, aller au resto tranquille avec mes potes ou pouvoir manger n'importe quoi sans avoir à me dire avant de croquer "est-ce que ça va flinguer mon système nerveux ou pas ?"
RépondreSupprimerSinon à part cela la maladie me fout la paix donc elle ne m'encombre pas plus que ça. Elle est là point barre.