Elle est loin, toujours perdue sur mon île natale bien plus proche de l'Afrique que des neiges alpines, et elle essaie d'être proche autant que faire se peut. Aussi, elle me fait des remarques sur mes billets, "c'est vrai que tu es un peu vulgaire", "c'est un peu tristounet ton histoire", ou encore "punaise ! Ce que tu peux faire comme fautes d'orthographe !", elle est comme ça ma mère, enthousiaste et critique. Mais il n'empêche qu'elle est là et qu'elle essaie à tout prix de calmer les ardeurs alarmistes du reste de la famille qui est tombé sur ce blog. "Pour eux, c'est la fin du monde, mais je ne suis pas sûre qu'ils ont tout compris !" Forcément que non maman, ils n'ont même rien compris et puis tu sais, ce sont tous des cons-tipés.
Bref, tout ça pour dire que la sclérose en plaques est un problème si vous considérez que c'en est un, que si votre famille se transforme en cocker et vos amis en une race bovine indéterminée. Si tout le monde se met d'accord, vous le premier (ou première), pour dire "ok, je suis sclérose en plaqué, et alors ? C'est grave docteur ?", il y a peu de chance que la maladie trouve une aspérité sur votre système nerveux pour y
Alors, merci maman, merci papa, merci ma femme et mes enfants, merci mes frères et sœurs, merci Luigi (c'est mon chat), merci mes amis, merci les autres, tante, cousins, cousines, par alliance, de sang, ou germains, merci les plantes et les rivières, merci le ciel et les étoiles, merci la lune, merci les fenêtres et les portes et merde pour les autres.
Très élégant, cette fin de chapitre.
RépondreSupprimerMerci,
RépondreSupprimerMais c'est naturel chez moi, tu sais...