Voilà plusieurs jours que je n'ai rien écrit. Rien, strictement rien, pas le moindre mot, pas la moindre lettre. Je faisais grève ! Et oui, grève contre la réforme des retraites, contre l'absence de pause cigarette pendant les cours, pour la libération de tous les prisonniers politiques, contre l'hypocrisie et la malhonnêteté politique, pour le retour de Groquick dans les publicités Nesquick, pour une diminution du prix des carambars, pour une dispense de travail permanente et pour la caresse aux arbres hebdomadaire obligatoire pour tous. Bref, je faignassais.
En plus, ce week-end fut largement assez chargé pour je fasse autre chose de mon temps que d'écrire des absurdités tandis qu'aujourd'hui, lundi matin, de retour au boulot, j'ai tout mon temps pour cela.
En effet je résume :
Vendredi, j'ai appris que l'on pouvait faire une expo avec n'importe quoi du moment qu'elle est soutenue par les officiels, et que ces dits officiels prennent un malin plaisir à faire des discours à n'en plus finir avant de lancer le départ vers le buffet et les amuse-bouches pour lesquels les gens se sont déplacés. J'ai aussi appris que l'on pouvait être très ému de retrouver quelqu'un même si l'on a jamais eu de grandes affinités avec lui.
Samedi, j'ai appris qu'on pouvait acheter un appartement pour ne pas y vivre, attendre qu'il soit tout beau, tout meublé, tout peint, tout décoré, tout impersonnel pour décider d'y emménager. Je me suis aussi rendu compte que le pétrole c'est bien, mais la vie sans serait vraiment mieux, moins de chômage, moins d'arbitraire, plus de productions locales, moins de grandes superstructures, moins de bruits et un ciel vraiment bleu ! Je me suis aussi félicité du fait que l'équipe de France de foutchballe pouvait gagner deux fois de suite !
Dimanche, l'apothéose, le 10 10 10, cinquième anniversaire de mon fils, troisième anniversaire de (re-)mariage de mon père, nullième anniversaire de (re-)mariage de ma tante, huitième anniversaire du décès du compagnon de ma mère, mon trois cent quatre-vingt dix-septième mensuversaire ! Quelle belle fête ! Il faisait beau, froid, mais nous avons mangé un fraisier glacé sur lit de moelleux au chocolat, un pur délice (Que ceux qui veulent la recette me contactent).
Vive ma sclérose !
Ce journal recense les élucubrations rocambolesques et gastronomiques d'un sclérose en plaqué qui soigne sa sclérose en plaques comme il peut et qui fait de sa vie un roman qu'il écrit et qu'il lit à chaque instant...
Suivi médical.
Suivi médical.
* Première poussée : Septembre 2000
* Deuxième poussée : Décembre 2001
* Arrêt du lait de vache : Décembre 2001
* Troisième poussée (après gavage de crème chantilly) : Juillet 2007
* Diagnostique : Juillet 2007
* Suivi du régime Seignalet strict : Juillet 2007
* Depuis : Et bien, rien. Même pas le quart du début d'un fourmillement. Ah si ! Ma main gauche m'a grattouillé début 2013.
* Première poussée : Septembre 2000
* Deuxième poussée : Décembre 2001
* Arrêt du lait de vache : Décembre 2001
* Troisième poussée (après gavage de crème chantilly) : Juillet 2007
* Diagnostique : Juillet 2007
* Suivi du régime Seignalet strict : Juillet 2007
* Depuis : Et bien, rien. Même pas le quart du début d'un fourmillement. Ah si ! Ma main gauche m'a grattouillé début 2013.
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