Bon d'accord je sais, je n'ai pas trop mon mot à dire là-dessus vu que des marmots, j'en ai deux et qu'avec ma douce nous n'avons eu aucun problème pour les faire. Néanmoins, je trouve bizarre que l'on lutte à tout prix pour faire des enfants et je pense même que ce n'est pas leur rendre service.
J'ai lu cette phrase lourde de sens : "La fécondation in vitro était notre seul choix pour concevoir." Une foule de questions se pose alors, parmi elles : pourquoi faut-il absolument "concevoir" sachant que si mère nature en a décidé autrement c'est qu'il doit y avoir une raison et peut-on aller jusqu'aux plus lointaines extrémités pour faire des enfants ?
La première question repose sur la volonté de transmission du patrimoine génétique propre à tous les êtres vivants. Il ne faut pas oublier qu'en tout état de cause nous sommes plus proches d'un arbre que d'un caillou et encore plus proche d'une bonne grosse mouche verte. (Beuuurrrrrkkkk !) Bref, cette volonté est parfois contrariée par la nature qui pour une raison X ou Y nous empêche de faire des bébés, voire même sans raison car la nature n'est pas raisonnable. De fait, peut-on prendre le risque de contrarier la nature, car si elle a pris cette décision, c'est qu'il y a un risque soit pour la mère soit pour le bébé (malformation, maladie, difficultés d'accouchement, implosion...)
La deuxième question est plus d'ordre éthique. En effet, après avoir éprouvé les pires difficultés pour procréer, si après un long combat, une longue lutte, un long chemin de croix, un enfant voit le jour, dans quelles conditions sera-t-il élevé ? Dans un bunker ? Ne pouvant sortir qu'avec une tenue de protection, un masque à gaz et un casque ? Quelle enfance et quel avenir cet enfant vivra-t-il ?
Du coup, je ne comprends pas. Il existe des millions d'orphelins sur la planète, des millions d'enfants qui attendent de l'amour, non pas de leurs parents car ils ne sont plus, mais de l'amour tout court, alors pourquoi perdre autant de temps, d'énergie, et d'amour dans des hôpitaux pour avoir son enfant, en propre, juste à soi et pour ne le partager avec personne...
Pfffff, foutaises.
Quant à moi, ma sclérose m'a permis d'en faire deux et j'ai même envie d'en faire d'autres, j'attends juste l'accord de ma tendre qui elle, à l'inverse de la nature, est on ne peut plus raisonnable.
Ce journal recense les élucubrations rocambolesques et gastronomiques d'un sclérose en plaqué qui soigne sa sclérose en plaques comme il peut et qui fait de sa vie un roman qu'il écrit et qu'il lit à chaque instant...
Suivi médical.
Suivi médical.
* Première poussée : Septembre 2000
* Deuxième poussée : Décembre 2001
* Arrêt du lait de vache : Décembre 2001
* Troisième poussée (après gavage de crème chantilly) : Juillet 2007
* Diagnostique : Juillet 2007
* Suivi du régime Seignalet strict : Juillet 2007
* Depuis : Et bien, rien. Même pas le quart du début d'un fourmillement. Ah si ! Ma main gauche m'a grattouillé début 2013.
* Première poussée : Septembre 2000
* Deuxième poussée : Décembre 2001
* Arrêt du lait de vache : Décembre 2001
* Troisième poussée (après gavage de crème chantilly) : Juillet 2007
* Diagnostique : Juillet 2007
* Suivi du régime Seignalet strict : Juillet 2007
* Depuis : Et bien, rien. Même pas le quart du début d'un fourmillement. Ah si ! Ma main gauche m'a grattouillé début 2013.
samedi 16 octobre 2010
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