Des années que je n'ai pas dormi aussi tard.
Pourquoi je parle de mes heures de réveil alors que probablement vous en avez rien à cirer ? Pour la bonne raison que nous avons été invités à manger chez une amie hier soir.
Les indications directionnelles étaient simples.
- Bon alors pour venir chez moi, tu prends cette route, tu tournes à la pharmacie, tu montes, tu montes, tu montes, tu tournes à droite, tu cherches un panneau "centre équestre" et tu montes, tu montes, tu montes, quand tu vois des poubelles, c'est là !
- Mais t'habites où ? Au paradis ?
- Non, juste avant. Vous venez vers 20h. Et sinon, j'ai pensé à faire une raclette, c'est bon pour ton régime ?
- Euh... C'est mieux qu'une fondue, il me reste les patates et la charcuterie, deux sur trois c'est pas mal. Mais t'inquiète pas, je vais pas mourir de faim ! (ça c'était vite dit !)
Et alors nous sommes montés, longtemps, très longtemps, avons cherché le panneau, l'avons trouvé et sommes remonté pendant encore plus longtemps. La fraîcheur commençait à envahir la voiture, des cristaux de glace papillonnaient dans les phares et au moment où je pensais que je n'avais pas emmené mes pneus neige ou au moins des chaînes, les ombres dans la nuit se sont mises à jouer à faire les ours.
Au bout de vingt-cinq minutes de montée, ma douce s'interrogeait sur notre destination.
- Elle a des voisins ? Il arrive que des gens viennent chez elle ? Parce que sinon pour être tranquille, ya la Sibérie... Même le facteur, il doit pas venir. Elle doit recevoir le courrier deux fois par an quand une caravane de chameaux ou un promeneur égaré passe dans le coin !
Bref !
19h50 : Nous avons les poubelles en vue. Nous avons fini par vaincre la route. Heureux comme tout, la soirée commence. On discute, des gens arrivent, on rediscutent, des gens arrivent avec des enfants qui disparaissent aussitôt, on rediscutent des guitares sortent et se mettent à jouer. La maîtresse de maison voltige entre guitare, kayamb et autres percussions.
23h00 : Les grands et les petits sont affamés, les petits mangent, les guitares jouent encore. Les grands commencent à piquer des patates en douce.
00h00 : Mon cadet essaie de s'endormir sur le canapé, les guitares le dérangent, elles se mettent à jouer un air hongrois, il ronfle.
2h00 : Un groupe dissident commence à se former parmi ceux qui ont faim et ils ou plutôt on, car j'en étais, décide d'installer un appareil à raclette dans la cuisine et de se jeter sur la nourriture. Le plan échoue lamentablement lorsque nous sommes découverts, alors on chipe des patates et quelques feuilles de salade.
3h30 : Après des multiples péripéties, nous nous installons à table sur laquelle une corne d'abondance a déposé de quoi nourrir Obélix après une semaine de jeûne. Le silence s'installa, uniquement brisé de loin en loin par le crépitement du fromage fondu.
- Ca va tu as assez mangé ?
- C'était parfait !
Le "fait" ne serait jamais sorti si je n'avais pas réprimé le rôt de contentement qui voulait prendre sa place.
Ensuite les enfants nous ont fait un défilé de costumes. Le problème c'est que mon amie à une fille et donc des costumes de fille, que les autres enfants étaient trois filles. J'ai donc vu mon aîné passer tantôt en sorcière, tantôt en fée, en princesse et même en Blanche-Neige.
4h15 Il est temps de partir. Les enfants dormaient dans la voiture, ma tendre et chère somnolait et j'ai pu contempler paisiblement le passage de l'aurore à l'aube en roulant à 60 avec ma charrette. Couchés les enfants, couchés les parents. Il fait jour et ce sera une belle journée.
Moralité : soirée raclette, soirée chouette !
Pourquoi je parle de mes heures de réveil alors que probablement vous en avez rien à cirer ? Pour la bonne raison que nous avons été invités à manger chez une amie hier soir.
Les indications directionnelles étaient simples.
- Bon alors pour venir chez moi, tu prends cette route, tu tournes à la pharmacie, tu montes, tu montes, tu montes, tu tournes à droite, tu cherches un panneau "centre équestre" et tu montes, tu montes, tu montes, quand tu vois des poubelles, c'est là !
- Mais t'habites où ? Au paradis ?
- Non, juste avant. Vous venez vers 20h. Et sinon, j'ai pensé à faire une raclette, c'est bon pour ton régime ?
- Euh... C'est mieux qu'une fondue, il me reste les patates et la charcuterie, deux sur trois c'est pas mal. Mais t'inquiète pas, je vais pas mourir de faim ! (ça c'était vite dit !)
Et alors nous sommes montés, longtemps, très longtemps, avons cherché le panneau, l'avons trouvé et sommes remonté pendant encore plus longtemps. La fraîcheur commençait à envahir la voiture, des cristaux de glace papillonnaient dans les phares et au moment où je pensais que je n'avais pas emmené mes pneus neige ou au moins des chaînes, les ombres dans la nuit se sont mises à jouer à faire les ours.
Au bout de vingt-cinq minutes de montée, ma douce s'interrogeait sur notre destination.
- Elle a des voisins ? Il arrive que des gens viennent chez elle ? Parce que sinon pour être tranquille, ya la Sibérie... Même le facteur, il doit pas venir. Elle doit recevoir le courrier deux fois par an quand une caravane de chameaux ou un promeneur égaré passe dans le coin !
Bref !
19h50 : Nous avons les poubelles en vue. Nous avons fini par vaincre la route. Heureux comme tout, la soirée commence. On discute, des gens arrivent, on rediscutent, des gens arrivent avec des enfants qui disparaissent aussitôt, on rediscutent des guitares sortent et se mettent à jouer. La maîtresse de maison voltige entre guitare, kayamb et autres percussions.
23h00 : Les grands et les petits sont affamés, les petits mangent, les guitares jouent encore. Les grands commencent à piquer des patates en douce.
00h00 : Mon cadet essaie de s'endormir sur le canapé, les guitares le dérangent, elles se mettent à jouer un air hongrois, il ronfle.
2h00 : Un groupe dissident commence à se former parmi ceux qui ont faim et ils ou plutôt on, car j'en étais, décide d'installer un appareil à raclette dans la cuisine et de se jeter sur la nourriture. Le plan échoue lamentablement lorsque nous sommes découverts, alors on chipe des patates et quelques feuilles de salade.
3h30 : Après des multiples péripéties, nous nous installons à table sur laquelle une corne d'abondance a déposé de quoi nourrir Obélix après une semaine de jeûne. Le silence s'installa, uniquement brisé de loin en loin par le crépitement du fromage fondu.
- Ca va tu as assez mangé ?
- C'était parfait !
Le "fait" ne serait jamais sorti si je n'avais pas réprimé le rôt de contentement qui voulait prendre sa place.
Ensuite les enfants nous ont fait un défilé de costumes. Le problème c'est que mon amie à une fille et donc des costumes de fille, que les autres enfants étaient trois filles. J'ai donc vu mon aîné passer tantôt en sorcière, tantôt en fée, en princesse et même en Blanche-Neige.
4h15 Il est temps de partir. Les enfants dormaient dans la voiture, ma tendre et chère somnolait et j'ai pu contempler paisiblement le passage de l'aurore à l'aube en roulant à 60 avec ma charrette. Couchés les enfants, couchés les parents. Il fait jour et ce sera une belle journée.
Moralité : soirée raclette, soirée chouette !
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