Suivi médical.

Suivi médical.

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Première poussée : Septembre 2000
* Deuxième poussée : Décembre 2001
* Arrêt du lait de vache : Décembre 2001
* Troisième poussée (après gavage de crème chantilly) : Juillet 2007
* Diagnostique : Juillet 2007
* Suivi du régime Seignalet strict : Juillet 2007
* Depuis : Et bien, rien. Même pas le quart du début d'un fourmillement. Ah si ! Ma main gauche m'a grattouillé début 2013.

jeudi 18 novembre 2010

Un peu de philosophie sclérosante

Suite à un commentaire de Mel sur un précédent billet qui remettait en question mon statut de malade pour le remplacer par celui, plus honorable de combattant, statut que bien évidemment j'ai accepté, je me suis interrogé sur la problématique suivante.

Je lutte, d'accord, mais je lutte contre quoi ?

Car s'il est vrai que d'un premier abord, il semblerait que je combatte, pour le moment efficacement ma sclérose ou plus précisément les effets de ma sclérose, dans mes actes il en est tout autre. En effet, je ne suis aucun traitement médicamenteux et n'ai eu aucun suivi médical. Dans un sens ma sclérose me fout la paix. Néanmoins, j'ai pris des mesures draconiennes pour en arriver là. Et c'est ainsi que Platon est venu à mon secours :

"Sans l'intervention d'une cause, rien ne peut être engendré"

De fait, je me suis rendu compte que loin de combattre la sclérose elle-même, j'ai recherché les causes et les origines de celle-ci. Je ne suis pas médecin et grand bien me face, car ces idiots ne réfléchissent pas de la sorte. Ils essaient de soulager le mal sans essayer de comprendre l'origine du mal.

Bref, c'est ici que le Pr Seignalet m'est venu en aide. Je suis d'accord que lui aussi est médecin, mais il faut bien qu'il y ait parfois des exceptions sinon, nous tournerions en rond. Il a une théorie, qui vaut ce qu'elle vaut mais qui mérite de s'y arrêter. Il propose que la majeur partie de notre alimentation est néfaste pour nous car notre corps n'est pas à même de l'assimiler, de fait nos cellules ne sachant que faire de ces molécules inassimilables en rejettent une partie mais leur évacuation ne peut se faire totalement. Les cellules se remplissent donc progressivement d'éléments indésirables. Et ce sont ces cellules qui, lorsque leur nombre devient important vont provoquer des dérèglements anatomiques.

- Mais alors pourquoi t'as la sclérose en plaques alors que moi je n'ai rien, et que nous mangions la même chose ?

Ici vient une deuxième théorie intéressante qui est la théorie du chaos ou de l'effet papillon. je résume, la même cause peut avoir des effets différents mais une association de circonstances peut amener aux mêmes conséquences. Je m'explique, la pollution massive de nos cellules peut entraîner dans la plupart des cas une maladie (bénigne ou lourde, d'un rhumatisme à un cancer) ou plus rarement rien du tout.

Pour moi c'était la sclérose en plaques. Alors compte tenu de cette réflexion médico-philosophique, j'ai commencé à manger différemment et les effets de ma sclérose ont disparu et je cours, je vois, je bouge, j'entends, et j'essaie de jouer de la basse...

C'est fou les avantages de l'effet placebo !!!

1 commentaire:

  1. Bonjour Charlie!
    J'aime bien ton blog!
    accepterais-tu que je le "déposasse" dans mes liens?

    bises et @ bientôt de t'écrire!

    ;-)

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