Suivi médical.

Suivi médical.

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Première poussée : Septembre 2000
* Deuxième poussée : Décembre 2001
* Arrêt du lait de vache : Décembre 2001
* Troisième poussée (après gavage de crème chantilly) : Juillet 2007
* Diagnostique : Juillet 2007
* Suivi du régime Seignalet strict : Juillet 2007
* Depuis : Et bien, rien. Même pas le quart du début d'un fourmillement. Ah si ! Ma main gauche m'a grattouillé début 2013.

jeudi 4 novembre 2010

J'avais mal au genou. #2

Aujourd'hui, je me suis levé assez tôt, je me suis préparé, et je me suis rendu à mon rendez-vous chez l'orthopédiste.

Cela ne s'est pas du tout passé de la manière dont je l'avais imaginé.

En entrant dans le centre médical, j'ai regardé sur l'affiche de l'entrée pour y trouver mon chemin dans le labyrinthe des spécialités médicales. Une fois trouvé l'étage et la porte que je cherchais, le plus naturellement du monde je m'y suis rendu. Grossière erreur ! Dans la médecine, la plus simple n'est jamais la bonne solution. Si vous avez mal au foie, on vous prescrit un médicament qui vous soulage le foie mais qui vous ruine l'estomac, un autre pour préserver votre estomac mais qui détruit vos reins et un autre pour sauvegarder vos reins mais qui vous abrutit contre quoi il n'y a rien à faire au lieu bien sûr de chercher pourquoi vous avez mal au foie.

Bref, une fois devant la porte, l'ensemble des sièges du couloir d'attente (on ne peut pas appeler ça une salle) étaient occupé par l'association des retraités moroses. La porte s'ouvre et comme l'on m'avait dit au téléphone de venir un peu plus tôt pour remplir mon dossier du fait que c'était ma première visite, naïvement je profite de la présence médicale pour lui exposer mon cas. Réponse sans appel :

- Moi je suis rhumatologue, allez voir à l'accueil.

Suis-je bête, comment n'y ai-je pas pensé plus tôt. Stupidement je considérais l'accueil comme le lieu des personnes perdues, ou des analphabètes ne pouvant lire le plan, ou des personnes agées en manque de relations sociales.

Me voilà donc parti pour l'accueil. Après une brève période d'attente (trois minutes), ce qui me surpris énormément, l'accueillante fut bien sympathique. En deux phrases elle m'a expliqué que je n'avais pas de rendez-vous.

- Mais j'ai pris un rendez-vous par téléphone.
- Avec qui avez-vous parlé ?
- J'en sais rien moi, avec la secrétaire (ou sa soeur, comme si je demandais le patronyme de toutes les secrétaires avec lesquelles je parle. Bonjour je voudrais commander une pizza mais d'abord comment vous appelez-vous ? Débile !)

Elle a tout de même pris mes papiers, a regardé encore une fois sur son ordinateur, décroché son téléphone, parlé avec quelqu'un pendant quelques minutes, puis avec un sourire désolé m'a dit que ce n'était pas possible et que je n'avais pas de rendez-vous. Ensuite, il lui fallut quinze bonnes minutes pour remplir des dizaines de cases sur son ordinateur avec des centaines de numéros présents sur mes différentes cartes (de sécu, d'identité, de travailleur immigré...) sans compter mes noms, prénoms, adresse, numéros de téléphone, et ceux de mon médecin traitant. Au bout des trois minutes réglementaires, les gens se dirigeaient automatiquement vers le guichet numéro deux qui comptait à la fin une vingtaine de malades, alors que je monopolisais le guichet un.

Normalement j'y retourne le 18 novembre car j'ai tout de même demandé un rendez-vous officiellement, mais je suppose qu'il va bien se passer quelque chose d'exceptionnel qui m'empêchera de voir ce bon orthopédiste.

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