Ouais !!!
Sortez confettis et cotillons ! Feux d'artifice et musique à fond !
Quoique dans l'absolu, cent messages en trente mois, il n'y a pas de quoi être fier ! Mais pour le centième, j'ai préparé quelque chose de spécial, du grand art, du spectaculaire, avec de l'amour, du sexe, de la passion et du suspense ! Enfin j'espère...
Bon, le suspense viendra plus tard. (Ou jamais)
Qui n'a jamais utilisé l'expression "mon petit lapin" pour parler à la personne de son cœur ? Je sais que c'est assez ringard mais je me souviens de l'avoir utilisée une fois ou deux entre quatorze et seize ans. Juste pour préciser que je l'ai utilisée, alors soyez honnête et plongez-vous vos souvenirs et vous vous apercevrez que vous aussi...
Sauf qu'indirectement, ou plutôt historiquement vous avez traité l'élu(e) de votre cœur de con ou de conne alors que vous pensiez lui donner un petit nom certes pathétique mais doux à la fois.
Je m'explique, les cons, tout le monde connaît, on en a fait des films, on les a glorifiés au cinéma sous le nom de François Pignon, on l'a tous employé pour nommer son voisin, son banquier, un automobiliste peu courtois ou même son patron qui s'évertue à nous faire travailler quand le soleil brille et qu'il fait trente-cinq degrés une belle après-midi de juillet, mais comment un pauvre léporidé sans défense a-t-il pu en arrivé là ?
Rien de plus intéressant que l'étymologie. C'est une science fantastique qui nous en dit long sur la somme d'insanités que l'on peut dire. En effet, avant de désigner une personne peu éclairée ou que l'on a en grippe, le mot con désignait le sexe féminin. Pas la femme dans son ensemble mais juste une vulve pour parler crûment, bien que ce ne soit pas le mot le plus vulgaire qui me vienne à l'esprit.
Toujours est-il que l'ancêtre latin de con est le terme cuniculi, racine que l'on retrouve dans...
...dans quoi par exemple, je sais pas moi, cuniculiculture... Je sais que certains auront pensé à cette technique bien connue des goûteurs de moules mais non ! Vous avez vraiment l'esprit mal tourné.
Bref, et pour retomber sur mes pattes, cuniculi, veut littéralement dire petit lapin... C'était donc une métaphore usitée par les latins pour désigner une vulve (oui, les romaines ne connaissaient pas l'épilation du maillot, car sinon c'eut été petite musaraigne.)
Donc pour finir et pour résumer, lorsqu'il vous passera par la tête d'appeler votre amour, "mon petit lapin", ce ne sera pas très gentil quoique ça permet de s'envoyer des vannes devant tous le monde à noël sans que personne ne se rende compte de rien sauf si votre grand-père est étymologiste.
- Tu devrais y aller mollo sur le champagne mon petit lapin.
- Et toi sur la farce aux marrons, pense à tes rondeurs mon petit lapin.
- Ils sont mignons tous les deux, non ?
- Oui mémé, ils sont amoureux.
Du coup, maintenant je cherche un sens caché à cette fabuleuse chanson Chantal Goya : http://www.youtube.com/watch?v=PsJtoVBhmbw
Ce journal recense les élucubrations rocambolesques et gastronomiques d'un sclérose en plaqué qui soigne sa sclérose en plaques comme il peut et qui fait de sa vie un roman qu'il écrit et qu'il lit à chaque instant...
Suivi médical.
Suivi médical.
* Première poussée : Septembre 2000
* Deuxième poussée : Décembre 2001
* Arrêt du lait de vache : Décembre 2001
* Troisième poussée (après gavage de crème chantilly) : Juillet 2007
* Diagnostique : Juillet 2007
* Suivi du régime Seignalet strict : Juillet 2007
* Depuis : Et bien, rien. Même pas le quart du début d'un fourmillement. Ah si ! Ma main gauche m'a grattouillé début 2013.
* Première poussée : Septembre 2000
* Deuxième poussée : Décembre 2001
* Arrêt du lait de vache : Décembre 2001
* Troisième poussée (après gavage de crème chantilly) : Juillet 2007
* Diagnostique : Juillet 2007
* Suivi du régime Seignalet strict : Juillet 2007
* Depuis : Et bien, rien. Même pas le quart du début d'un fourmillement. Ah si ! Ma main gauche m'a grattouillé début 2013.
jeudi 21 février 2013
lundi 18 février 2013
J'aime bien faire des gâteaux...
...mais je préfère les manger.
Mais comment faire lorsque l'on suit un régime drastique pour rester en forme ?
Lorsque mes enfants étaient plus jeunes, il était rare qu'ils rentrent de l'école sans que des madeleines, des choux à la crème, des cookies au chocolat, ou une autre gourmandise ne les attendent à la maison. J'étais un papa gâteau. Et je dois avouer que c'était autant pour leur faire plaisir que pour flatter ma propre gourmandise.
Mais voilà, depuis Seignalet est passé par là, ma sclérose aussi et papa (méchant papa égoïste qu'il est) ne retourne aux fourneaux qu'épisodiquement afin de ne pas céder à la tentation.
Pourtant j'ai trouvé (inventé, mis au point) après bien des essais peu ragoûtants, une recette de cake au miel.
Je m'empresse de la partager.
3 poignées de farine de sarazin
1 poignée de farine de riz (normal ou gluant peu importe)
1 poignée de farine de châtaigne
6 cuillers à soupe de miel (ou deux poignées mais ça colle un peu)
4 œufs
1 sachet de poudre à lever (on en trouve sans blé mais c'est gageure)
1 cuiller à soupe d'huile d'olive
Cannelle, muscade, girofle en poudre selon vos goûts.
Mélanger farines, poudre à lever huile et œuf, puis le miel et les épices. Ajouter doucement un peu d'eau, de lait de soja, de miel ou un œuf si le mélange vous résiste et persiste à être trop sec. Il doit être homogène et de la texture de la guimauve (cherchez des images si vous êtes trop jeunes pour savoir à quoi cela ressemble ou si nous n'avez jamais mis les pieds dans une fête foraine avant les années 90.)
Mettre la pâte dans un moule à cake en silicone (c'est mieux car il a pas besoin d'être graissé) et enfournez à 110° jusqu'à ce que ça soit cuit (pendant au moins 40min, mais disons jusqu'à ce qu'un cure dent planté dedans ressorte propre)
Ah oui, j'oubliais, c'est pas mal avec des raisins secs trempés dans du rhum pendant 2h.
Et voilà un palliatif pour papa gâteau gourmand.
Si vous avez des problèmes avec mes dosages, je peux vous envoyer sur demande un moulage de ma main ou à défaut adaptez les doses avec votre propre poignée mais sachez que la cuisine ne se fait pas avec des livres mais avec les mains et une bonne dose d'imagination saupoudrée d'un soupçon d'inspiration.
Mais comment faire lorsque l'on suit un régime drastique pour rester en forme ?
Lorsque mes enfants étaient plus jeunes, il était rare qu'ils rentrent de l'école sans que des madeleines, des choux à la crème, des cookies au chocolat, ou une autre gourmandise ne les attendent à la maison. J'étais un papa gâteau. Et je dois avouer que c'était autant pour leur faire plaisir que pour flatter ma propre gourmandise.
Mais voilà, depuis Seignalet est passé par là, ma sclérose aussi et papa (méchant papa égoïste qu'il est) ne retourne aux fourneaux qu'épisodiquement afin de ne pas céder à la tentation.
Pourtant j'ai trouvé (inventé, mis au point) après bien des essais peu ragoûtants, une recette de cake au miel.
Je m'empresse de la partager.
3 poignées de farine de sarazin
1 poignée de farine de riz (normal ou gluant peu importe)
1 poignée de farine de châtaigne
6 cuillers à soupe de miel (ou deux poignées mais ça colle un peu)
4 œufs
1 sachet de poudre à lever (on en trouve sans blé mais c'est gageure)
1 cuiller à soupe d'huile d'olive
Cannelle, muscade, girofle en poudre selon vos goûts.
Mélanger farines, poudre à lever huile et œuf, puis le miel et les épices. Ajouter doucement un peu d'eau, de lait de soja, de miel ou un œuf si le mélange vous résiste et persiste à être trop sec. Il doit être homogène et de la texture de la guimauve (cherchez des images si vous êtes trop jeunes pour savoir à quoi cela ressemble ou si nous n'avez jamais mis les pieds dans une fête foraine avant les années 90.)
Mettre la pâte dans un moule à cake en silicone (c'est mieux car il a pas besoin d'être graissé) et enfournez à 110° jusqu'à ce que ça soit cuit (pendant au moins 40min, mais disons jusqu'à ce qu'un cure dent planté dedans ressorte propre)
Ah oui, j'oubliais, c'est pas mal avec des raisins secs trempés dans du rhum pendant 2h.
Et voilà un palliatif pour papa gâteau gourmand.
Si vous avez des problèmes avec mes dosages, je peux vous envoyer sur demande un moulage de ma main ou à défaut adaptez les doses avec votre propre poignée mais sachez que la cuisine ne se fait pas avec des livres mais avec les mains et une bonne dose d'imagination saupoudrée d'un soupçon d'inspiration.
dimanche 17 février 2013
Pourquoi j'aime pas les anniversaires.
En ce moment, je ne sais pas pourquoi, j'ai une flopée d'amis qui viennent de prendre un an de plus.
Comme chaque année, je m’apprêtais à leur souhaiter, comme de bien entendu, un bon et chaleureux anniversaire lorsque je me suis mis à réfléchir. C'est jamais très bon de réfléchir, et c'est pour ça que les hommes politiques arrivent à nous faire prendre des vessies pour des lanternes et les industriels de la viande de cheval pour du bœuf.
C'est peut-être l'âge mais je me suis dis qu'un anniversaire c'était juste spécifier à quelqu'un que moi aussi, je me rendais compte qu'il vieillissait. En général, lors de ce jour-là, c'est le jour du bilan, le jour où l'on regarde où l'on est, ce que l'on a fait durant l'année écoulée, ce qu'il nous reste encore à accomplir et surtout, le jour où l'on se regarde dans une glace, le jour où l'on se tâte la peau du ventre pour en estimer l'épaisseur, le jour où l'on sort la loupe pour vérifier l'état de ravinement de notre peau. Bref, c'est un jour difficile.
Donc, me suis-je dit, si je suis mon raisonnement jusqu'au bout, pourquoi viendrai-je en rajouter une couche ?
- Bon anniversaire du fond du cœur ! Je traduis : Tu commences à être vieux, t'as du bide et des cheveux blancs, des rides sur le front et des poches sous les yeux, et j'te parle même pas de ce que tu fais de ta vie et le pire, c'est que moi aussi je le sais !
Moralité, un anniversaire, c'est comme le père noël, c'est bien quand on est petit parce qu'on reçoit des cadeaux, puis quand on vieillit ça devient pesant.
Je ne souhaiterai donc plus les anniversaires sauf ceux de mes proches mais que mes amis se rassurent, j'y penserai de toutes mes forces en éructant un "quel vieux con" ou "quelle vieille bique" tonitruant devant ma glace !
Comme chaque année, je m’apprêtais à leur souhaiter, comme de bien entendu, un bon et chaleureux anniversaire lorsque je me suis mis à réfléchir. C'est jamais très bon de réfléchir, et c'est pour ça que les hommes politiques arrivent à nous faire prendre des vessies pour des lanternes et les industriels de la viande de cheval pour du bœuf.
C'est peut-être l'âge mais je me suis dis qu'un anniversaire c'était juste spécifier à quelqu'un que moi aussi, je me rendais compte qu'il vieillissait. En général, lors de ce jour-là, c'est le jour du bilan, le jour où l'on regarde où l'on est, ce que l'on a fait durant l'année écoulée, ce qu'il nous reste encore à accomplir et surtout, le jour où l'on se regarde dans une glace, le jour où l'on se tâte la peau du ventre pour en estimer l'épaisseur, le jour où l'on sort la loupe pour vérifier l'état de ravinement de notre peau. Bref, c'est un jour difficile.
Donc, me suis-je dit, si je suis mon raisonnement jusqu'au bout, pourquoi viendrai-je en rajouter une couche ?
- Bon anniversaire du fond du cœur ! Je traduis : Tu commences à être vieux, t'as du bide et des cheveux blancs, des rides sur le front et des poches sous les yeux, et j'te parle même pas de ce que tu fais de ta vie et le pire, c'est que moi aussi je le sais !
Moralité, un anniversaire, c'est comme le père noël, c'est bien quand on est petit parce qu'on reçoit des cadeaux, puis quand on vieillit ça devient pesant.
Je ne souhaiterai donc plus les anniversaires sauf ceux de mes proches mais que mes amis se rassurent, j'y penserai de toutes mes forces en éructant un "quel vieux con" ou "quelle vieille bique" tonitruant devant ma glace !
samedi 16 février 2013
Et puis flûte !
J'avais presque oublié de maintenir ce blog.
Plusieurs raisons à cela. Primo, j'étais parti sur un autre projet de grande ampleur dans lequel je me retrouve coincé ; secundo, j'ai déménagé maintes fois et entre mettre le bronx, faire des cartons, les trimbaler, vider les cartons, remettre le bronx et ranger (ce qui est le lot de tout bon déménagement), c'est assez difficile de trouver un peu d'espace et de temps pour écrire des élucubrations ; tertio, j'ai trouvé du boulot, plus précisément, c'est le boulot qui m'a trouvé et pour être franc, enseigner le français à des illettrés de quatorze qui ne pense qu'à ce secouer le poireau et se mettre la tête à l'envers, c'est assez fatigant ; quatro, j'ai eu et j'ai encore d'ailleurs des picotements dans le bras gauche et c'est une étrange sensation que de taper sur un clavier. Bref, pour résumer, j'avais autre chose à faire.
Mais voilà, maintenant j'habite dans un cadre idyllique, j'ai un chien, quatre poules, un piaf qui chante, deux poissons rouge et une multitude d'autres dont je suis incapable de définir ni l'espèce, ni la provenance, une foule de magouillats qui se baladent en chantant et quelques araignées king size avec un grand jardin et des arbres fruitiers ! Et le tout se trouve à Saint-Pierre sur la Ligne Paradis ! Idyllique vous dis-je !
Bref c'est touté de même plus facile d'écrire dans ce cadre flamboyant que lorsqu'on habite dans un nuage. Si, si, j'vous jure j'ai habité dans un nuage. Pour de vrai ! 850 m d'altitude, au dessus des nuages le matin, en dessous le soir, dedans le reste de la journée. C'était pas mal, végétation luxuriante (tu m'étonnes ! 120% d'humidité dans l'air) et des champignons partout, sur les murs, sur les meubles, sur les fringues, dans la farine, dans les épices, des champignons partout ! On se serait cru à Champignac, Spirou et Fantasio en moins (quoique !). Des champignons très courants, mais non comestibles. Des champignons de cette variété que l'on appelle communément moisissures !
Comme quoi, une fois de plus c'est un mythe qui tombe, un mensonge juvénile démasqué, la fin d'un rêve et d'un idéal de vie, l'abolition de tout un pan de ma personnalité : dans les nuages il n'y a que des moisissures et je ne rencontrerai jamais les Bisounours !
Et puis flûte ! Au moins, à défaut j'ai trouvé le jardin d'Eden, sans pomme et sans serpent...
Plusieurs raisons à cela. Primo, j'étais parti sur un autre projet de grande ampleur dans lequel je me retrouve coincé ; secundo, j'ai déménagé maintes fois et entre mettre le bronx, faire des cartons, les trimbaler, vider les cartons, remettre le bronx et ranger (ce qui est le lot de tout bon déménagement), c'est assez difficile de trouver un peu d'espace et de temps pour écrire des élucubrations ; tertio, j'ai trouvé du boulot, plus précisément, c'est le boulot qui m'a trouvé et pour être franc, enseigner le français à des illettrés de quatorze qui ne pense qu'à ce secouer le poireau et se mettre la tête à l'envers, c'est assez fatigant ; quatro, j'ai eu et j'ai encore d'ailleurs des picotements dans le bras gauche et c'est une étrange sensation que de taper sur un clavier. Bref, pour résumer, j'avais autre chose à faire.
Mais voilà, maintenant j'habite dans un cadre idyllique, j'ai un chien, quatre poules, un piaf qui chante, deux poissons rouge et une multitude d'autres dont je suis incapable de définir ni l'espèce, ni la provenance, une foule de magouillats qui se baladent en chantant et quelques araignées king size avec un grand jardin et des arbres fruitiers ! Et le tout se trouve à Saint-Pierre sur la Ligne Paradis ! Idyllique vous dis-je !
Bref c'est touté de même plus facile d'écrire dans ce cadre flamboyant que lorsqu'on habite dans un nuage. Si, si, j'vous jure j'ai habité dans un nuage. Pour de vrai ! 850 m d'altitude, au dessus des nuages le matin, en dessous le soir, dedans le reste de la journée. C'était pas mal, végétation luxuriante (tu m'étonnes ! 120% d'humidité dans l'air) et des champignons partout, sur les murs, sur les meubles, sur les fringues, dans la farine, dans les épices, des champignons partout ! On se serait cru à Champignac, Spirou et Fantasio en moins (quoique !). Des champignons très courants, mais non comestibles. Des champignons de cette variété que l'on appelle communément moisissures !
Comme quoi, une fois de plus c'est un mythe qui tombe, un mensonge juvénile démasqué, la fin d'un rêve et d'un idéal de vie, l'abolition de tout un pan de ma personnalité : dans les nuages il n'y a que des moisissures et je ne rencontrerai jamais les Bisounours !
Et puis flûte ! Au moins, à défaut j'ai trouvé le jardin d'Eden, sans pomme et sans serpent...
Inscription à :
Articles (Atom)