Il faisait froid, très froid. Le givre avait envahi la voiture, les arbres, les corps et les murs. C'était peu après noël et le temps était venu de rentrer chez nous, de retrouver la maison froide, de faire un feu de cheminée et de se raconter des histoires de fin d'année.
Sur le chemin, la voiture me fit sentir que si on ne la nourrissait pas il se pouvait qu'elle nous abandonne sur le bord de la route. Aussi, nous nous somme arrêtés dans une station service en bordure de la capitale. Il faisait moins je ne sais combien mais il faisait froid. Et là...
Ma clé est restée coincée dans le bouchon du réservoir (fermé bien sûr), prise par les glaces hivernales. J'avais bien entendu qu'il fallait uriner sur la serrure pour la dégeler mais uriner en pleine nuit sous les néons aveuglants d'une station service ne me réjouissait guère. Voyant mon embarras, un client vint à mon secours avec dans sa main un tube de jenesaisquoi pour dégeler les serrures. J'ai pu ouvrir, remplir et refermer. La panique était finie.
Je n'ai jamais eu de mal à gérer la panique mais par contre c'est l'après panique qui me pose des problèmes, lorsque ma concentration baisse. Bref, je suis allé payé, j'ai acheté le même tube de jenesaisquoi, j'ai rempli toutes mes serrures de ce liquide nauséabond et je suis parti, emmenant ma famille vers le sud et la chaleur douillette de notre maison. J'ai conduit heureux jusqu'au moment où je me suis rendu compte que j'avais oublié ma carte bleue sur le comptoir de la station...
C'est dur d'avoir des trous dans la tête, j'oublie tout ! Enfin ma gentille belle-mère a pris sa voiture, est allée chercher mon bout de plastique et j'ai viré tout mes sous (trop peu nombreux) sur le compte de ma femme. Depuis je me sens libre comme l'air et je n'en veux plus !
Prochaine étape, trouver un trou pour mon portable !
Sur le chemin, la voiture me fit sentir que si on ne la nourrissait pas il se pouvait qu'elle nous abandonne sur le bord de la route. Aussi, nous nous somme arrêtés dans une station service en bordure de la capitale. Il faisait moins je ne sais combien mais il faisait froid. Et là...
Ma clé est restée coincée dans le bouchon du réservoir (fermé bien sûr), prise par les glaces hivernales. J'avais bien entendu qu'il fallait uriner sur la serrure pour la dégeler mais uriner en pleine nuit sous les néons aveuglants d'une station service ne me réjouissait guère. Voyant mon embarras, un client vint à mon secours avec dans sa main un tube de jenesaisquoi pour dégeler les serrures. J'ai pu ouvrir, remplir et refermer. La panique était finie.
Je n'ai jamais eu de mal à gérer la panique mais par contre c'est l'après panique qui me pose des problèmes, lorsque ma concentration baisse. Bref, je suis allé payé, j'ai acheté le même tube de jenesaisquoi, j'ai rempli toutes mes serrures de ce liquide nauséabond et je suis parti, emmenant ma famille vers le sud et la chaleur douillette de notre maison. J'ai conduit heureux jusqu'au moment où je me suis rendu compte que j'avais oublié ma carte bleue sur le comptoir de la station...
C'est dur d'avoir des trous dans la tête, j'oublie tout ! Enfin ma gentille belle-mère a pris sa voiture, est allée chercher mon bout de plastique et j'ai viré tout mes sous (trop peu nombreux) sur le compte de ma femme. Depuis je me sens libre comme l'air et je n'en veux plus !
Prochaine étape, trouver un trou pour mon portable !